Mercredi 20 mai 3 20 /05 /Mai 08:18

Il restait moins d’une semaine avant l’arrivée de Julien et Gérard. Quant à Wendy, elle ne devait pas arriver avant deux jours encore. Olivia, de son coté, avait décidé de partir faire du shopping à Milan comme une grande, Lucie restait donc seule chez elle.
La semaine battait son plein, il y avait urgence au bureau, une commande spéciale pour l’étranger, des commerciaux qui foiraient, tout le monde était un peu tendu, et pendant ce temps là, Guillermo préparait le sous sol avec quelques ouvriers décorateurs. On était en plein chantier !

Pour arranger le tout, la clim du bureau était tombée en panne, les vitres ne s’ouvraient pas, l’été était en avance, Lucie se croyait au bord de la crise de nerf.

Deux soirées auparavant, restée tard pour finir d’élaborer un support de pub, elle avait prit quelques minutes pour se masturber sur sa chaise alors que l’étage était vide. Lucie avait repoussé son fauteuil, s’était déchaussée, avait remonté sa jupe et avait donc entreprit de se caresser et de jouer avec un petit vibro qu’elle avait toujours dans son sac. La chaleur peut-être, ou alors le stagiaire avec sa belle petite gueule, toujours est-il que l’envie l’avait saisie d’un coup. Mais Lucie n’avait pas prit soin de fermer la porte et de baisser les stores. C’est alors que le stick chromé faisait des allées et venues avec son petit bruit caractéristique, et qu’elle se caressait un téton au travers de sa chemisette de soie qu’elle fut interrompue par la femme de ménage de l’étage en position délicate.

La femme traînait son chariot devant elle en écoutant de la musique avec son baladeur mp3. Quand elle poussa la porte, Lucie fit un bon en arrière et tourna sur son fauteuil, face à la vitre pour se réajuster. Il ne lui en avait fallu que quelques secondes et la femme ne semblait pas avoir vu ce qu’elle faisait, les jambes écartées sur son bureau, le minou à l’air, tant elle semblait concentré sur l’état de propreté de la moquette.

Lucie était passé du rose de son fard au pourpre, les yeux comme fous, « Masturbus interuptus ». C’était moins une !

N’empêche elle allait venir, elle le sentait, toute trempée qu’elle était.

Le lendemain, elle décida donc qu’il était temps de revenir aux bonnes vieilles habitudes. Premièrement continuer à se branler de préférence dans les toilettes, et ensuite, rechercher un mignon sur Internet pour le lendemain ou le soir même.

Lucie retourna donc sur son site d’annonce préféré.

Une fois laissé de coté les annonces du style « Homme 35 ans généreux vicieux sympa cherche salope pour baise recto verso nature (nokpot).Belle récompense. Réponse uniquement si photo. Contact email rdv rapide »

Lucie se concentra sur « JH 28 ans, blond yeux bleus, 1m80, cadre supérieur dans le domaine financier, recherche F ou JF pour moments coquins et plaisirs partagés »

Celui là avait laissé un mail et un numéro de téléphone, elle appela donc à la pause déjeuner.

Le type travaillait du coté de la gare de Lyon, pas très loin de chez elle et ça l’arrangeait bien de ne pas l’avoir comme voisin dans le quartier de la défense.  Lucie lui demanda une photo qu’il s’empressa d’envoyer sur le compte mail qu’elle utilisait à cet effet. Il était vraiment blond aux yeux bleus, plutôt mignon et souriant. Ils convinrent donc de se voir le soir même et prirent rendez vous dans un restaurant du coté de la Bastille.

Le type est arrivé avec un petit peu de retard, en fait, Lucie l’avait vu faire les cent pas nerveusement près de la bouche du métro. Peut-être était-ce la première fois pour lui, en tout cas ça sentait le type qui voulait s’encanailler et tromper sa femme.

Il s’est finalement décidé à rentrer, et c’est Lucie qui lui fit signe pour lui indiquer où elle se trouvait, d’un geste de la main.

Il était tendu, nerveux, un sourire forcé en coin.

-                Salut !

-                Bonsoir, désolé pour le retard, vous êtes Lucie alors ! Moi c’est Pascal.

-                Bonsoir Pascal !

Il avait l’empreinte de son alliance sur le doigt, l’anneau certainement dans la poche.

-                Alors ?

-                Oui alors ?

-                Bien, hum ! je…

-                Je suis là pour les moments coquins et les plaisirs partagés, vous vous souvenez ?

-                En effet je crois que c’est ce que j’avais écrit dans l’annonce !

-                Bon visiblement vous êtes au bord de la syncope, on va la faire courte d’accord ?

-                Heu…oui !

-                Bon alors voilà, j’ai une chambre à coté, à deux rues d’ici, on va y aller, on va se déshabiller et on va baiser – c’est toujours OK pour toi ? – tu va me montrer de quoi tu es capable, je ne te demande même pas pourquoi, ni comment et moi je vais te faire grimper aux rideaux, d’accord, mon petit Pascal ?

-                D’accord !

-                Bien, allons-y !

Ils sortirent donc, Pascal un peu timide, suivant Lucie.

Lucie stoppa au bout de quelques mètres et le regarda.

-                T’es un drôle de type, toi. T’es capable de pondre une chouette annonce sympa mais en vrai t’es super coincé !

-                Désolé, d’habitude je ne suis pas comme ça !

-                C’est la première fois que tu trompes ta femme ?

-                Oui. Ça me gêne un peu.

-                Tu l’aimes ?

-                Oui !

-                Ha, ben alors on va juste baiser, c’est pas tromper, ça ! Tromper c’est quand on en aime une autre.

-                Tu sais – elle le prit par le bras – dans le temps les types allaient aux putes quand la sexualité retombait dans leurs ménages, il n’y avait rien de mal à ça. Et puis il y a des femmes qui se tapent des mecs aussi, juste pour le fun, c’est pas pour autant qu’elles quitteraient leurs maris, tu saisis ?

-                Je crois que oui !

-                Biiien ! donc là on va baiser parce que j’en ai une énorme envie, et ensuite on se claque la bise et on se sépare. Comme ça tu aura vécu une soirée torride, tu sera content et tu pourra retrouver les bras de bobonne en toute tranquillité !

-                Je n’ai jamais trompé ma femme avant.

-                C’est pas trompé, j’te dis.

-                Pour moi c’est un peu pareil !

-                Pourquoi tu le fais alors ?

-                Je n’ai plus de plaisir avec elle, et puis en plus elle refuse de sucer, en fait elle n’a jamais fais de fellation.

-                Jamais ?

-                Jamais !

-                Dingue, ça !

Ils arrivèrent donc dans la chambre d’un hôtel que Lucie louait à l’occasion, et elle prit les choses en main directement.

-                Tu bandes direct, toi !

-                Oui, là ça m’en fait presque mal tellement je bande !

-                Bon, t’es en vraie détresse, alors allonge-toi.

Lucie se déshabilla complètement, enleva les dernières frusque du type et le chevaucha. Pour le peu qu’elle en vit, le type était plutôt bien membré. Sa queue glissa rapidement dans le fourreau trempé, elle le sentit tout au fond, bien dur, bien chaud, presque palpitant. Elle en avait presque un goût de sang dans la bouche. L’objectif était plutôt simple pour elle, jouir d’abord, éteindre l’incendie qui brûlait au fond d’elle-même, et lui offrir la pipe de sa vie.

Lucie remua donc et ondula au rythme d’une petite musique dans sa tête, une musique brésilienne, chaude et épicée, envoûtante aussi.

Le type lui empoigna les seins, triturant les tétons un peu trop fort, qu’importe, ça donnait du fouet à la chorégraphie de leurs ébats.

-                Prends mes fesses, fout moi un doigt dans le cul !

Pascal ne se fit pas prier, abandonnant la poitrine, il lui saisit fermement les fesses et choisit d’introduire le majeur de la main droite qui rentra sans problème tant elle avait l’anus dilaté.

Lucie vint d’un coup en criant, lui saisissant les épaules qu’elle blessa de ses ongles.

Pascal était un imposteur, il avait juste voulu tenter une aventure d’un soir, il n’avait pas grand-chose à partager, juste une belle queue. Mais aussi belle et solide qu’elle était, il était dans une telle misère qu’elle prit le temps de le gratifier d’une fellation d’anthologie.

Elle lui saisit les couilles d’une main et les massa doucement tandis qu’elle le branlait de l’autre et se concentrant sur son gland. Elle sortit de son sac un élastique qui servait généralement pour ses cheveux et lui entoura vigoureusement la bas du sexe tel un « cockring » de fortune mais cependant efficace.

-                Te bille pas mon chou, ce truc prolongera ton érection !

Il ne dit rien, haleta et regarda un peu inquiet.

Lucie accéléra lentement la cadence, lui lécha les couilles et l’anus tout en le branlant, et quand il devint évidant qu’il allait lâcher la purée, Lucie le libéra de son anneaux et l’enfourna de nouveau dans sa bouche où elle le sentit encore gonfler une dernière fois. Ce coup-ci ce fut lui qui cria tandis qu’elle se redressa à temps pour éviter que le sperme en fusion ne lui tapisse le fond de la gorge. Il en avait partout, sur le ventre et sur le visage, dans les cheveux, même.

-                Oh putain !!!

-                Soit poli s’il te plait, répondit-elle en riant.

-                Oh la vache, ce que c’est bon !

-                Ouais, mais tu n’as plus q’à prendre une douche maintenant !

-                J’en ai mal aux couilles tellement c’était bon !

-                Un conseil, si tu veux que ta femme te suce un jour, rase toi l’entrejambe, les poils, c’est pas très appétissant !

 

C’est ainsi que se termina la soirée de Lucie, le feu éteint pour une journée, contente d’avoir rendu service à un puceau de la langue de velours.



A bientot pour la suite !!!

Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : écriture libertine
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