Lucie

Jeudi 21 mai 4 21 /05 /Mai 16:43

Wendy arriva à Charles de Gaulle le vendredi à vingt et une heure, légèrement jetlaggée mais souriante et merveilleuse. Lucie la trouvait toujours aussi jolie qu’à San Francisco. Elle avait décidé de venir quelques temps à Paris pour découvrir le monde du néo cabaret burlesque Parisien  et parfaire son français encore balbutiant.

Pourquoi avoir choisi le français de manda Lucie? Parce que sa meilleure amie de l’autre coté de l’atlantique était d’origine française, elle l’avait rencontrée dans une party du coté de Valencia à l’occasion du Folsom street fair, la grande fête fétichiste de la rue  Folsom dans le chaud bouillant district de Mission, tout simplement.
Et puis Wendy adorait Paris, le trip « moulin rouge » et Pigalle. Lucie lui avait dit qu’elle risquait d’être déçue, mais ça n’avait pas beaucoup d’importance aux yeux de la belle américaine. Olivia avait accompagnée son amie à l’aéroport par curiosité, voir qui serait cette invitée surprise dont Lucie lui avait tant parlé. Elle avait découvert la fille dans le hall d’accueil avec sa tenue très « suicide girls » pour le moins colorée.

-                 C’est normal les cheveux bleus ?

-                 Ne sois pas si coincée tu veux bien ?

-                 Elle est spéciale quand même !

-                 Ça, je ne te le fait pas dire, elle fait vraiment des trucs spéciaux, tu vas adorer !

-                 HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!

Wendy avait reconnu Lucie et levait les bras au ciel en criant de plaisir.

-                 Ha ouais, quand même !

-                 Quand elle t’aura au bout de la langue tu la ramèneras moins !

-                 J’rigole !

Wendy et Lucie, une fois les formalités douanières effectuées, se jetèrent dans les bras l’une l’autre et se roulèrent une pelle énorme et langoureuse.

-                 Berk ! fit Olivia.

Lucie présenta Olivia à son amie, celle-ci la serra dans ses bras et lui roula la même langue, tandis qu’Olivia, les yeux exorbités de surprise, ne savait que faire de ses mains pendant que Lucie se gondolait.

-                 Bon, maintenant que les présentations sont faites, je propose d’aller manger un morceau quelque part et de rentrer tranquillement.

Elles atterrirent non loin de l’appartement de Lucie, dans un restaurant italien de la place d’Italie. La nuit qui venait de tomber était douce et les rues grouillaient de jeunes, des couples, des groupes à l’humeur joyeuse, la faune habituelle près des restaurants et des cinémas de l’avenue des gobelins.

Quelques anti pasti, et salades plus loin, les filles se retrouvèrent affalées dans le canapé du bas, dans le salon. Il avait été convenu avant l’aéroport qu’Olivia dormirait en bas tandis que Lucie ferait une petite fête à la punkette de North Beach, mais rapidement Wendy prit les choses en main et fit la conversation pour trois. Elle voulait tout savoir d’Olivia, la trouvait exquise et classieuse, et passait de l’une à l’autre, touchant l’une et touchant l’autre.

Lucie décida de sortir un grand vin de sa réserve, mais quand elles se retrouvèrent nues, trois bouteilles avaient été vidées.

Wendy dansait langoureusement sur la table basse au son du « Where is my mind » des Pixies tandis que Lucie et Olivia s’embrassaient à pleines bouche, allongées, une main sur le sexe de l’autre.

Wendy était un peu plus jeune, et terriblement plus bout en train. Elle avait un don particulier pour transformer une petite soirée tranquille en nuit torride.  Lucie ne s’en plaignait pas, et visiblement, Olivia semblait apprécier. Wendy enchaina en chantant « Velouria » à tue tête tandis que les filles passaient tête bêche, les joues rouge d’excitation, ou peut être à cause du vin. Finalement Lucie se leva pour aller pisser, et Wendy en profita pour mettre une main aux fesses de la rescapée.

Quand Lucie revint, elle trouva Olivia à quatre pattes sur la petite table, tandis que l’américaine, à genoux sur le sol, lui butinait tranquillement le cul, les mains posées sur les hanches de sa nouvelle partenaire. Bah ! Tout se déroulait pour le mieux, se dit Lucie qui les laissa un instant pour aller jeter un œil aux travaux de son sous-sol.

Guillermo avait fait un travail extraordinaire, en tout point conforme à ce qu’il avait annoncé. Il y avait incontestablement du baroque dans la vieille cave, quelque chose de théâtrale et de grandiose également, la scène, les velours, les fauteuils, rien ne manquait pour le spectacle prévu le week-end. La pièce avait une âme, une chaleur et n’attendait plus que ses acteurs, ses comédiens libertins pour un remake de l’éducation sexuelle des filles par les nouveaux Mirvel et Dolmancée. Lucie en était réveuse pendant que là-haut résonnaient les premiers accords d’ »Alec Eiffel » rythmés par les grognements de plaisir d’Olivia. Lucie remonta réclamer sa part.

-                 Ça vous fait chier de m’attendre ?

-                 Oh C’mon sweety ! come here, You want my ass ?

-                 Lucie était remontée avec un double dong, un long double god de latex rose fluo, parfait pour les parties entre filles, et un flacon de lubrifiant à la menthe.



Elle saisit Wendy par les cheveux et l’allongea par terre sur le dos. Celle-ci écarta instinctivement ses jambes et les ramena vers elle, plaçant son cul en position idéale pour recevoir le chibre impressionnant. Pendant que Lucie lui badigeonnait les fesses de son gel, Olivia se plaça à la tête de Wendy pour un « face sitting » endiablé. Olivia semblait en transe pendant que Wendy lui écartait les fesses de ses mains, comme si elle voulait aller au plus profond de sa moiteur intime, pour plonger sa langue toujours plus profondément. Lucie se positionna en face de Wendy et s’empressa de rentrer le dong dans les deux trous dilatés de plaisir.

Olivia saisi le dong par le milieu et donna la cadence alors que Wendy semblait un peu manquer de souffle et que Lucie s’énervait sur son clito gonflé à bloc. Il y avait dans l’air comme une sorte d’électricité, une vibration qui cognait aux tempes et faisait remonter le sang aux joues. C’était bon, dingue, brulant, excitant et dévastateur ? Elles eurent plusieurs orgasmes à la suite, des secousses violentes, des spasmes terribles. Les effets de quelques joints mêlés au vin se faisaient sentir alors que la sono jouait le « take it as it comes » des Doors.


Take it easy, baby
Take it as it comes
Don’t move too fast
If you want your love to last
Oh, you’ve been movin’ much too fast
Movin’ much too fast

 

Le week-end promettait de grands moments, les filles se couchèrent dans le lit de Lucie, épuisées.






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Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : écriture libertine
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Mercredi 20 mai 3 20 /05 /Mai 08:18

Il restait moins d’une semaine avant l’arrivée de Julien et Gérard. Quant à Wendy, elle ne devait pas arriver avant deux jours encore. Olivia, de son coté, avait décidé de partir faire du shopping à Milan comme une grande, Lucie restait donc seule chez elle.
La semaine battait son plein, il y avait urgence au bureau, une commande spéciale pour l’étranger, des commerciaux qui foiraient, tout le monde était un peu tendu, et pendant ce temps là, Guillermo préparait le sous sol avec quelques ouvriers décorateurs. On était en plein chantier !

Pour arranger le tout, la clim du bureau était tombée en panne, les vitres ne s’ouvraient pas, l’été était en avance, Lucie se croyait au bord de la crise de nerf.

Deux soirées auparavant, restée tard pour finir d’élaborer un support de pub, elle avait prit quelques minutes pour se masturber sur sa chaise alors que l’étage était vide. Lucie avait repoussé son fauteuil, s’était déchaussée, avait remonté sa jupe et avait donc entreprit de se caresser et de jouer avec un petit vibro qu’elle avait toujours dans son sac. La chaleur peut-être, ou alors le stagiaire avec sa belle petite gueule, toujours est-il que l’envie l’avait saisie d’un coup. Mais Lucie n’avait pas prit soin de fermer la porte et de baisser les stores. C’est alors que le stick chromé faisait des allées et venues avec son petit bruit caractéristique, et qu’elle se caressait un téton au travers de sa chemisette de soie qu’elle fut interrompue par la femme de ménage de l’étage en position délicate.

La femme traînait son chariot devant elle en écoutant de la musique avec son baladeur mp3. Quand elle poussa la porte, Lucie fit un bon en arrière et tourna sur son fauteuil, face à la vitre pour se réajuster. Il ne lui en avait fallu que quelques secondes et la femme ne semblait pas avoir vu ce qu’elle faisait, les jambes écartées sur son bureau, le minou à l’air, tant elle semblait concentré sur l’état de propreté de la moquette.

Lucie était passé du rose de son fard au pourpre, les yeux comme fous, « Masturbus interuptus ». C’était moins une !

N’empêche elle allait venir, elle le sentait, toute trempée qu’elle était.

Le lendemain, elle décida donc qu’il était temps de revenir aux bonnes vieilles habitudes. Premièrement continuer à se branler de préférence dans les toilettes, et ensuite, rechercher un mignon sur Internet pour le lendemain ou le soir même.

Lucie retourna donc sur son site d’annonce préféré.

Une fois laissé de coté les annonces du style « Homme 35 ans généreux vicieux sympa cherche salope pour baise recto verso nature (nokpot).Belle récompense. Réponse uniquement si photo. Contact email rdv rapide »

Lucie se concentra sur « JH 28 ans, blond yeux bleus, 1m80, cadre supérieur dans le domaine financier, recherche F ou JF pour moments coquins et plaisirs partagés »

Celui là avait laissé un mail et un numéro de téléphone, elle appela donc à la pause déjeuner.

Le type travaillait du coté de la gare de Lyon, pas très loin de chez elle et ça l’arrangeait bien de ne pas l’avoir comme voisin dans le quartier de la défense.  Lucie lui demanda une photo qu’il s’empressa d’envoyer sur le compte mail qu’elle utilisait à cet effet. Il était vraiment blond aux yeux bleus, plutôt mignon et souriant. Ils convinrent donc de se voir le soir même et prirent rendez vous dans un restaurant du coté de la Bastille.

Le type est arrivé avec un petit peu de retard, en fait, Lucie l’avait vu faire les cent pas nerveusement près de la bouche du métro. Peut-être était-ce la première fois pour lui, en tout cas ça sentait le type qui voulait s’encanailler et tromper sa femme.

Il s’est finalement décidé à rentrer, et c’est Lucie qui lui fit signe pour lui indiquer où elle se trouvait, d’un geste de la main.

Il était tendu, nerveux, un sourire forcé en coin.

-                Salut !

-                Bonsoir, désolé pour le retard, vous êtes Lucie alors ! Moi c’est Pascal.

-                Bonsoir Pascal !

Il avait l’empreinte de son alliance sur le doigt, l’anneau certainement dans la poche.

-                Alors ?

-                Oui alors ?

-                Bien, hum ! je…

-                Je suis là pour les moments coquins et les plaisirs partagés, vous vous souvenez ?

-                En effet je crois que c’est ce que j’avais écrit dans l’annonce !

-                Bon visiblement vous êtes au bord de la syncope, on va la faire courte d’accord ?

-                Heu…oui !

-                Bon alors voilà, j’ai une chambre à coté, à deux rues d’ici, on va y aller, on va se déshabiller et on va baiser – c’est toujours OK pour toi ? – tu va me montrer de quoi tu es capable, je ne te demande même pas pourquoi, ni comment et moi je vais te faire grimper aux rideaux, d’accord, mon petit Pascal ?

-                D’accord !

-                Bien, allons-y !

Ils sortirent donc, Pascal un peu timide, suivant Lucie.

Lucie stoppa au bout de quelques mètres et le regarda.

-                T’es un drôle de type, toi. T’es capable de pondre une chouette annonce sympa mais en vrai t’es super coincé !

-                Désolé, d’habitude je ne suis pas comme ça !

-                C’est la première fois que tu trompes ta femme ?

-                Oui. Ça me gêne un peu.

-                Tu l’aimes ?

-                Oui !

-                Ha, ben alors on va juste baiser, c’est pas tromper, ça ! Tromper c’est quand on en aime une autre.

-                Tu sais – elle le prit par le bras – dans le temps les types allaient aux putes quand la sexualité retombait dans leurs ménages, il n’y avait rien de mal à ça. Et puis il y a des femmes qui se tapent des mecs aussi, juste pour le fun, c’est pas pour autant qu’elles quitteraient leurs maris, tu saisis ?

-                Je crois que oui !

-                Biiien ! donc là on va baiser parce que j’en ai une énorme envie, et ensuite on se claque la bise et on se sépare. Comme ça tu aura vécu une soirée torride, tu sera content et tu pourra retrouver les bras de bobonne en toute tranquillité !

-                Je n’ai jamais trompé ma femme avant.

-                C’est pas trompé, j’te dis.

-                Pour moi c’est un peu pareil !

-                Pourquoi tu le fais alors ?

-                Je n’ai plus de plaisir avec elle, et puis en plus elle refuse de sucer, en fait elle n’a jamais fais de fellation.

-                Jamais ?

-                Jamais !

-                Dingue, ça !

Ils arrivèrent donc dans la chambre d’un hôtel que Lucie louait à l’occasion, et elle prit les choses en main directement.

-                Tu bandes direct, toi !

-                Oui, là ça m’en fait presque mal tellement je bande !

-                Bon, t’es en vraie détresse, alors allonge-toi.

Lucie se déshabilla complètement, enleva les dernières frusque du type et le chevaucha. Pour le peu qu’elle en vit, le type était plutôt bien membré. Sa queue glissa rapidement dans le fourreau trempé, elle le sentit tout au fond, bien dur, bien chaud, presque palpitant. Elle en avait presque un goût de sang dans la bouche. L’objectif était plutôt simple pour elle, jouir d’abord, éteindre l’incendie qui brûlait au fond d’elle-même, et lui offrir la pipe de sa vie.

Lucie remua donc et ondula au rythme d’une petite musique dans sa tête, une musique brésilienne, chaude et épicée, envoûtante aussi.

Le type lui empoigna les seins, triturant les tétons un peu trop fort, qu’importe, ça donnait du fouet à la chorégraphie de leurs ébats.

-                Prends mes fesses, fout moi un doigt dans le cul !

Pascal ne se fit pas prier, abandonnant la poitrine, il lui saisit fermement les fesses et choisit d’introduire le majeur de la main droite qui rentra sans problème tant elle avait l’anus dilaté.

Lucie vint d’un coup en criant, lui saisissant les épaules qu’elle blessa de ses ongles.

Pascal était un imposteur, il avait juste voulu tenter une aventure d’un soir, il n’avait pas grand-chose à partager, juste une belle queue. Mais aussi belle et solide qu’elle était, il était dans une telle misère qu’elle prit le temps de le gratifier d’une fellation d’anthologie.

Elle lui saisit les couilles d’une main et les massa doucement tandis qu’elle le branlait de l’autre et se concentrant sur son gland. Elle sortit de son sac un élastique qui servait généralement pour ses cheveux et lui entoura vigoureusement la bas du sexe tel un « cockring » de fortune mais cependant efficace.

-                Te bille pas mon chou, ce truc prolongera ton érection !

Il ne dit rien, haleta et regarda un peu inquiet.

Lucie accéléra lentement la cadence, lui lécha les couilles et l’anus tout en le branlant, et quand il devint évidant qu’il allait lâcher la purée, Lucie le libéra de son anneaux et l’enfourna de nouveau dans sa bouche où elle le sentit encore gonfler une dernière fois. Ce coup-ci ce fut lui qui cria tandis qu’elle se redressa à temps pour éviter que le sperme en fusion ne lui tapisse le fond de la gorge. Il en avait partout, sur le ventre et sur le visage, dans les cheveux, même.

-                Oh putain !!!

-                Soit poli s’il te plait, répondit-elle en riant.

-                Oh la vache, ce que c’est bon !

-                Ouais, mais tu n’as plus q’à prendre une douche maintenant !

-                J’en ai mal aux couilles tellement c’était bon !

-                Un conseil, si tu veux que ta femme te suce un jour, rase toi l’entrejambe, les poils, c’est pas très appétissant !

 

C’est ainsi que se termina la soirée de Lucie, le feu éteint pour une journée, contente d’avoir rendu service à un puceau de la langue de velours.



A bientot pour la suite !!!

Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : écriture libertine
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Lundi 18 mai 1 18 /05 /Mai 13:12

Les réponses arrivèrent rapidement, tout le monde était d’accord.

Aucune réserve pour Gérard qui se réjouissait de rencontrer leur ami, une petite remarque de Julien qui indiquait qu’il n’avait pas pour habitude de participer à un spectacle de théâtre érotique, mais que bon, il n’y avait pas de problème tant que les filles participaient après ! Quant à Wendy, elle acceptait avec enthousiasme, se réjouissant à l’avance de la possibilité de fister deux filles, en même temps qu’elle pourrait se faire prendre en double par les mecs au même moment.

« Il va y avoir de la baise acrobatique » fit remarquer Olivia en se léchant les babines.

-                Trois filles, deux mecs, t’imagines les possibilités ?

-                C’est ce que je suis en train de faire, là !

-                Deux mecs bi en plus !

-                Là je m’imagine avec une queue dans la bouche et une autre dans le cul, pendant que toi et ta copine Wendy vous enculez les mecs avec des gods ceintures ! c’est ce qui s’appelle la brochette de la mort !!!

Les filles furent prises d’un gigantesque fou rire qui ne se calma qu’au bout de quelques minutes. Chacune en rajoutant toujours plus, des DP, des doubles fists, des doubles tout !

La rencontre devait se faire dans dix jours, Olivia suggéra que la petite sauterie – Partouze ! Rectifia Lucie – se déroule au sous sol et proposa de la redécorer en conséquence. Il fallait lui donner un coté baroque pas trop chargé, mais chaleureux. Elle ajouta qu’elle avait un ami qui tenait une boutique spécialisée et qui avait aussi ses entrées dans quelques studios de cinéma.

-                T’es gentille, mais tout refaire en bas, ça va couter un bras !

-                Tu oublies la carte bleue de ce con de Régis ! Et puis de toute façon Guillermo est un vieux copain, je lui ai rendu service par le passé.

-                Mouais, tu l’as sucé ?

-                P’tain, Lucie, t’es vraiment vulgaire ! Non, je ne l’ai pas sucé, Guillermo est pédé comme un phoque ! C’est grâce aux relations de Régis que je l’ai fait rentrer dans le cinéma, maintenant, il fait de la déco de plateaux et il se fait des couilles en or. Le dernier « rois maudits » c’est lui. Je suis sur qu’avec ce qu’il a récupéré, tu pourrais avoir un sous sol de la folie ! Tout en tentures pourpres, chandeliers taille maxi, grands fauteuils en velours et peaux de bêtes ! T’imagine ?

-                Il faudrait le faire participer ton pote ?

-                Non, Guillermo est un parfait pote pédé pour fille, mais ça ne va pas au-delà, il ne traine que dans les soirées de mecs. Alors ?

-                Alors quoi ?

-                Ben, je l’appelle ?

-                Bah, d’accord, une petite déco ça ne se refuse pas, tu imagine si on appelait l’équipe de la télé et qu’on leur demandait un relooking total spécial partouze ?

-                Ha ouais !  J’imagine leurs tronches, dingue ! Parfois je me demande si tu es normale !!!

Olivia appela donc Guillermo, qui, heureux de l’avoir au bout du fil et excité à l’idée de meubler un lupanar privé, proposa de venir sur le champs visiter la dite pièce.

Guillermo est un genre de Galliano, ou du moins un clone, un parfait groupie fringué à l’identique et portant une fine moustache totalement ridicule genre folle.

Quand il est arrivé, Lucie a pu juger sur pièce l’énergumène de quarante ans passé, vieux beau botoxé  plastiqué a satiété.  Elle se dit que jeune homme, Guillermo avait du être plutôt pas mal, mais ses excès de chirurgies lui donnaient un air de diva répugnante et lubrique. A priori donc, elle ne l’aimait pas.

Cependant, sous ses airs de pirate sodomite et sa voix de serin, Guillermo cachait une sensibilité artistique stupéfiante, et un goût sûr en terme de décoration.

En quelques minutes, et après un temps de réflexion assez court il fut capable de décrire très précisément la manière dont il voyait les choses.

-                Bon alors voilà ! J’ai plein de matériel que j’ai récupéré sur un plateau de tournage il y a peu de temps. Des tapis, des velours, des tentures, et des meubles que je voulais refourguer en salle de vente, mais l’idée de redécorer cet endroit me plait bien.  Comme ton sous sol est plutôt grand, je te propose de le transformer en sorte de théâtre avec une scène ici, dans le fond.
On rehausse d’un plancher de quinze centimètres, pas besoin de plus, on recouvre d’une profonde moquette noire et argent et on pose un grand lit rond et rouge. Derrière, on fixe un drapé de velours rouge, genre rideau de théâtre sur le mur et on pose des petites appliques lumineuses, genre bougies électriques. Ensuite on borde l’ensemble de deux voiles noires bordées de franges d’argent. Vous me suivez ?

-                Très bien oui, je suis totalement fan !

-                Bien, la croix de saint André, là, on la fixe sur le mur opposé, on pousse le chevalet dans le coin, et ici, on installe un grand canapé Chesterfield et quelques fauteuils du même genre. Il faut du confortable et du profond ! J’avais pensé a des chaises gothiques d’église, mais les dossier en bois, même ouvragés, ça fait mal au dos…

-                Entièrement d’accord !

-                Ensuite, on place quelques chandeliers, par-ci, par-là, j’ai un grand coffre qui pourrait très bien aller ici, contre ce mur aussi…

-                Parfait pour une collection d’accessoires !

-                Effectivement. Ou pour les serviettes et des draps de rechange… (clin d’œil entendu)

-                Bon on commence quand ?

-                Et bien dès ce week-end, si tu veux, ma chérie.

-                Guillermo tu es le meilleur ! comment je pourrais te remercier ?

-                Comme d’habitude ma file, comme d’habitude… Bien je vous laisse, je vais m’occuper de tout ça et je vous tiens au courant !

Les filles restées seules, remontèrent au rez de chaussée en pensant aux prochaines transformations. Lucie repensa à son donjon et a ses anciens partenaires de jeux, se disant qu’elle n’était pas prête à réinviter ces abrutis dans son tout nouveau théâtre. Elle eu quelques secondes de remords, se disant que quand même elle était une sacré obsédée et que peut être un jour il lui prendrait l’envie de se faire soigner. Pensée bien vite balayée par la perspective de mater les garçons sur la scène avec Wendy et Olivia a ses cotés. Elle se dit également qu’il faudrait du latex et des « catsuits » pour tout le monde ce jour là et qu’encore une foi la carte de crédit de Régis allait chauffer.

A cette idée Olivia en gloussa de plaisir, et se glissa une main dans la jupe.

-                Qu’est ce que tu fait ?

-                C’est plus fort que moi, il faut que je me branle, je suis toute trempée à l’idée de cette prochaine soirée !

-                Merde Olivia, t’es une vrai serpillière !

Lucie n’y tenait plus, elle fit basculer Olivia sur le canapé, souleva sa jupe et prit ses fesses à pleine main tandis que ses lèvres plongeaient sur la vulve de son amie.






à bientot...
Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : écriture libertine
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Samedi 16 mai 6 16 /05 /Mai 14:25

Il arrive parfois que Lucie boive plus que de raison, spécialement quand une fête ne se déroule pas comme prévu. Lucie s’est donc réveillée avec un solide mal de crâne ce matin dans son lit.

Quand elle s’est levée, donc, elle est descendue à la cuisine pour se faire un café serré et s’enfiler une grande goulée de coca frais, un de ses meilleurs remèdes contre la gueule de bois.


Elle était nue et le salon bénéficiait déjà de la chaleur du soleil printanier de la capitale. Quand elle voulu se répandre sur le canapé, c’est un cri qui la fit sursauter. Un cri qui eu pour conséquence de lui faire renverser une partie de son café chaud sur sa cuisse, elle hurla donc de concert.

C’était Olivia qui se frottait les reins en se levant bien malgré elle, de sous la couverture sur laquelle Lucie avait voulu s’allonger.

-                 Mais putain ! qu’est ce que tu fous là !?! tu m’as foutu une de ces trouilles !

-                 Et toi tu m’as broyée le dos, la vache !

-                 Peut-être bien mais si tu avais dormi là-haut je ne me serais pas brûlée la chatte avec un café brûlant, merde ! ouille, ouille, ouille !!!

-                 Ha quel réveil !

Lucie se précipita vers la cuisine pour se passer de l’eau froide sur la brûlure et revint vers le vieux canapé.

-                 Tu as une vague idée de ce qu’on a fait hier soir ?

-                 Bar pourri, boite pourrie, vodka pourrie et pas un mec potable à se mettre sous la dent, rien !

-                 Donc on est rentrées bourrées et bredouilles ?

-                 En gros, c’est ça ouais !

-                 Han ! la loose ! Oh et merde, tiens, je crois que mes règles arrivent en plus !

Lucie retira sa main de son entrecuisse meurtrie pour constater qu’effectivement un peu de sang perlait au bout de ses doigts.

-                 Pff ! je vais encore avoir des boutons sur la gueule !

-                 Te plains pas, moi ça me fout toujours des douleurs au niveau des ovaires à en rester pliée en deux dans mon lit le premier matin.

-                 Bon, j’ai quand même réfléchie, hier, avant cette soirée mortelle.

-                 Ha !

-                 J’ai bien écouté Gérard quand il nous parlait de bisexualité masculine.

-                 Et alors ?

-                 Alors j’ai envie de mater deux mecs en train de baiser ! Tu vois, j’ai envie juste de mater et de me branler en les regardant. Tu crois qu’on pourrait organiser ça avec Julien ?

-                 Julien et Gérard tu veux dire ?

-                 Par exemple, ouais !

-                 Ça pourrait être une idée, il faudrait convaincre les deux mecs ! mais franchement j’ai pas envie d’y participer si c’est pour te voir te branler avec la main pleine de sang !

-                 Bah, t’es idiote ! ça peut bien attendre une semaine le temps de les faire venir, non ?

-                 Mouais !

-                 Bon, je sais que Julien est à Londres en ce moment, mais il pourrait venir dans quinze jours, en plus il n’est pas engagé en ce moment.

-                 T’es vraiment une super cochonne, toi !

-                 Arrête, me dit pas que ça ne te ferais pas envie non plus, je te connais depuis plus de dix ans, ma vieille !

-                 N’empêche, arriver à penser « cul » quand tu te réveilles avec la gueule de bois et que tu te brûle le minou au café bouillant, ça m’épate !

Mon oncle, enfin, « Jade », disait que j’avais dû naître avec un deuxième clito dans le cerveau !

-                 Elle n’a pas tort !

Les filles s’assirent dans le canapé, et Olivia entreprit de masser la zone ébouillantée avec un sachet de gel lubrifiant récupéré dans son sac à main.

-                 Là, tu vas voir, ça va te faire un peu de bien.

Lucie ne dit rien et se laissa faire. Olivia la prit dans ses bras, passa une main autour de son ventre, saisissant un sein, tandis que l’autre massait lentement le pubis échaudé.

Lucie s’abandonna totalement et ferma les yeux. Elle senti une douce chaleur monter dans le bas de son ventre tandis que la tête se mit à faire des looping dans la pièce. Elle aurait pu se rendormir comme ça. Non seulement le massage lui fit du bien, mais la chauffa sérieusement au point de réclamer qu’Olivia descende un peu plus bas.

-                 Oh hé non, c’est dégueu ! tu saignes !

Il n’y avait rien de mieux pour atterrir.

-                 Merde, fais chier ! je vais me branler toute seule dans la douche, tiens !

Lucie se leva et fila à l’étage, grommelant, tandis qu’Olivia se jeta sur un bol de céréales au miel.

Elle repensa à l’idée de Lucie, se dit que c’était une putain d’idée et que peut être même, ça amuserait Chloé et Jade.

Cependant, Jade n’ayant pas de clito, elle l’imaginait mal en train de se branler, et se  demanda par la même occasion si elle se branlait encore, et quoi, et comment.


Cela faisait un bail qu’elle ne les avait pas revu mais Lucie lui en parlait souvent. La période de transformation avait été un vrai roman ! La phase psycho, les prises de médocs, le voyage en Thaïlande, les moments de doute, les crises d’angoisse, les douleurs et aussi la joie quand tout fut enfin terminé. Elle avait vu quelques photos, se souvenait de l’homme d’avant, et franchement,  la femme sur la photo n’avait plus rien a voir avec le type d’avant. Un visage un peu plus fin, une jolie poitrine, et des vraies jambes de fille !

Lucie la fit redescendre sur terre brutalement.

-                 Hé, ho ! t’es avec moi là ?

-                 Hein ? Ha oui, je pensais à Jade et Chloé, je me disais que peut être on  pourrait les inviter à passer pour le jour où on aura Julien et Gérard.

-                 N’y pense même pas ! J’y ai repensée aussi et je me suis dit que tant qu’à voir deux types baiser, autant s’en servir après et finir à quatre, non ? et puis moi je ne l’ai pas encore complètement testé ton copain allemand, ça sera l’occasion !

-                 Je vais leur envoyer un mail à tous les deux avec une proposition de date, ok ?

-                 Ça marche !

Il ne fallu pas plus de cinq minutes pour envoyer les propositions aux garçons, Lucie leur envoya même une photo d’elles, nues en pièce jointe. Puis, parcourant son courrier, elle tomba sur un mail de Wendy la San Franciscaine, qui lui annonçait un petit séjour à Paris dans le créneau proposé aux mecs.



Après avoir raconté à Olivia ses histoires californiennes et son initiation au Fist Fucking, elles convenaient de  l’inclure dans la soirée et lui envoyèrent donc par retour, une invitation suivie de quelques photos. Après tout, il n’y avait pas de raisons que seuls les mecs en profitent !

Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : Histoire érotique
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Mardi 12 mai 2 12 /05 /Mai 13:30

Le week end fut plutôt agréable, ensoleillé et propice à l’assouvissement de quelques pulsions impromptues.

Lucie s’était un jour réveillée avec une libido éteinte, ce séjour teuton lui avait fait le plus grand bien.

Les filles passaient le plus clair de leur temps au bord de la piscine ou dedans, cela dépendait de l’activité choisie. Cela dit, on pouvait tout aussi bien baiser à l’intérieur qu’à l’extérieur, et Gérard ne s’interdisait qu’une chose, éjaculer dedans. Il trouvait ça dégueulasse.

 

Margreet lui dit que de toute manière il s’en trouverait toujours une pour avaler le sperme flottant entre deux eaux, mais il rétorqua que peu de choses le rebutaient dans l’acte, mis a part que l’on puisse avaler ce truc et le trouver bon.

Margreet ne trouvait rien à y redire, elle ne s’était jamais posée la question.

Olga avança qu’en général elle appréciait assez le gout du sperme, même s’il pouvait avoir en permanence une texture et un goût différent, cela dépendait de la personne. Elle s’était toujours interdite de toucher à celui de ses clients, mais avec un petit ami elle avalait toujours avec plaisir.

Lucie avoua qu’en réalité elle avalait souvent pour faire plaisir mais que de manière général elle trouvait le liquide séminal plutôt acide et aussi consistant qu’une huître, et ajouta que cela faisait un bout qu’elle ne mangeait plus de ce fruit de mer.

Olivia, elle, avoua en éclatant de rire, qu’il lui était arrivé une fois au cours d’une partouze de recueillir le sperme des participant dans un bac à glaçon et de le resservir à quelques amies au cours d’une soirée arrosée.

Lucie demanda si par hasard elle avait été présente à cette soirée, Olivia parti dans un fou rire qu’elle eu du mal à maîtriser.

Gérard conclut en avouant qu’il n’avalait jamais lui-même, mais qu’il appréciait que ses partenaires le fassent.

Lucie crut deviner qu’il était bisexuel et lui posa la question franchement.

-                Vous êtes bi, Gérard ?

-                Bien sûr ! je suis un vrai libertin au sens historique du terme ! Il m’arrive parfois de me faire enculer, tout en enculant une jolie fille, et il m’est même arrivé d’enculer un mec en me faisant enculer par le god ceinture d’une fille !

-                Vous êtes bien le premier vrai libertin que je connaisse !

-                Mis à part Julien, tu l’oublies ! rectifia Olivia.

-                Ha oui, je l’oubliais, celui-là !

-                Vous trouvez la bisexualité masculine plus choquante que la bisexualité féminine, Lucie ?

-                A vrai dire, je n’ai jamais baisée avec deux mecs, notre ami Julien est bi également mais il pratiquait le coté homo en dehors de notre cercle de filles, je n’ai jamais vue deux mecs baiser en vrai, devant moi.

-                Moi j’ai vu, déjà, rétorqua Olivia. Il arrivait à Régis parfois de faire venir un mec à la maison. Officiellement c’était pour qu’ils me baisent tous les deux, mais à la fin, ils finissaient emboîtés l’un dans l’autre. Tu aurais vu ce con de Régis sucer des queues ! un vrai champion !

-                Je ne savais pas. Mais alors Régis et Gérard …. ?

-                Oui quelques fois, répondit Gérard.  C’est vrai qu’il suce très bien ! particulièrement quand Olivia lui mettait un god dans le cul !

Toutes les filles gloussèrent en pensant à la scène, traduite par Gérard en russe et en allemand.

-                Merde, quand même, comment ça se fait qu’on soit aussi obsédés par le sexe ?

-                Parce que le sexe, c’est la vie, le plaisir, l’amour, l’envie répondit Olivia.

-                Pour braver les interdits, choquer la morale judéo chrétienne, par ce que nous sommes différends ? avança Gérard.

-                Sex ist gutt ! affirma Margreet.

-                Пол , это хорош, confirma Olga avec un large sourire.

-                Qu’est ce qu’elle a dit, là ?

-                Bah, que c’est bon !

Olga se rapprocha de Gérard qui barbotait dans l’eau, et entrepris de lui administrer une fellation subaquatique.

-                C’est vraiment des cochonnes, les russes ! déclara Olivia.

-                C’est bien pour ça que mon bordel en est plein répondit le patron ravi.

-                Vous baisez toutes vos filles Gérard ?

-                En fait, oui. Mon lupanar jouit d’une bonne réputation, alors il y a quantité de filles qui viennent me proposer leurs services. J’en ejecte une bonne moitié rien que sur le physique, un quart sur l’hygiène, ensuite je départage le quart restant au lit. Les filles qui bossent chez moi ont toutes été testées ! mais c’est juste comme un entretien d’embauche, après je ne m’en occupe plus, elles bossent normalement, elles ont leurs horaires, leurs commissions, leurs chambres, elles peuvent venir ici quand elles le veulent sans moi. Je ne leur mets aucune pression et elles sont absolument libres de rompre leurs contrats quand elles le souhaitent. Alors si après quelques une veulent me donner des parties gratuites, je ne dis jamais non, j’aime ça et elles le savent.

-                On devrait monter un bordel lesbien ! décréta Lucie à son amie.

-                Ha oui, le rêve !!! et on aurait un serveur et des videurs pédés !

-                Heu, non, bi c’est bien !

-                Vous me donnez une idée là, les filles, j’ouvrirais bien un « pink lights »

-                Für Mädchen nur !!!  répondit Margreet.

-                Qu’estce qu’elle a dit ?

-                Pour filles seulement !

-                Ha ! ja, ja ! Margreet ! Very good idea !

Olga remonta à la surface à moitié noyée après avoir bu la tasse, faisant rire les trois filles au bord du bassin.

Gérard s’assit sur le bord de la piscine avec une belle érection.

-                Quelqu’un veut me finir ? je crois qu’Olga a failli se noyer !

-                Oui !

-                Oui !

-                Ja !

-                Bon bah, les trois en même temps alors !

Ainsi se termina donc la conversation au bord de l’eau, et par la même occasion le week-end allemand de Lucie et Olivia.

Le lendemain soir elles étaient de retour en France, un peu fatiguées par le voyage mais heureuses et se promettant d’inviter Gérard à Paris le plus vite possible.

Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : les jeunes exhibes
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