Mardi 21 avril 2 21 /04 /Avr 09:16

Aujourd’hui, Lucie ne voit plus Marie, et ne rencontre Olivia qu’occasionnellement. La première suit une carrière intéressante de chargée de communication pour une boite française implantée aux états unis ; la seconde est bêtement mariée à un imbécile qui l’exhibe comme une poule de luxe et la frappe quand il boit. Il est riche, très riche, mais c’est un sombre con.



Julien passe de temps en temps à Paris, mais ne reste jamais vraiment longtemps, un jour ou deux, tout au plus, même s’il en profite toujours pour aller faire un saut chez sa vieille amie. Julien passe sa vie entre la City de Londres et le quartier d’affaires de la Défense. Il a un bon job, un bel appart  dans le sixième arrondissement et un deux pièces sur Craven Terrace, à deux pas d’Hyde Park.


Pas de femme, pas de gosses, juste des filles, quelques mecs, il a su écouter les conseils de Chloé quelques années auparavant.

Henry et Chloé sont toujours dans leur propriété près du Mans et organisent toujours de superbes fêtes autour de leur nouvelle piscine. Henry s’appelle désormais Jade depuis qu’il a achevé son cycle de transformation. Lucie avait toujours trouvée son oncle un peu « spécial » et n’avait jamais imaginé ce qu’il avait derrière la tête. Il avait tout d’abord suivi un traitement hormonal, puis avait été se faire opérer à Bangkok, par un grand spécialiste. Henry – jade -  a maintenant une paire de sein tout à fait honorable et un vagin tout neuf. Sa voix s’est transformée, sa peau aussi. Il a une peau qui ne ressemble plus à celle d’un mâle, il a une vraie peau douce et une croupe de pouliche. La pénétration vaginale lui était encore douloureuse, ça ne l’empêchait pas de savourer une bonne sodomie.

Jade et Chloé passaient parfois au hasard de leurs aventures chez leurs amis de la capitale. Lucie avait trouvé étrange au début, puis s’y était faite et avait complètement abandonnée l’idée de l’appeler « mon oncle ». Pour autant, elle ne l’appelait pas « ma tante », il n’y en avait qu’une qu’elle n’appelait d’ailleurs que par son prénom. C’était donc maintenant simplement « jade ».


Lucie s’était installée à Paris à l’age de vingt-deux ans. La ville n’était déjà plus tout à fait inconnue pour elle. Une partie de son héritage lui avait servit à faire l’acquisition d’un ancien commerce qu’elle avait fait refaire avec goût. Il y avait une large baie vitrée en verre cathédrale qui remplaçait la vieille vitrine, une entrée qui donnait sur une grande pièce unique qui servait de salon et de cuisine, une pièce de quatre-vingt mètres carrés obtenue en cassant quelques cloisons.

Dans un coin du salon, un escalier de fer forgé donnait sur l’étage en mezzanine composé d’une grande chambre lumineuse qui abritait la salle de bain avec jacuzzi, des toilettes et un grand bureau.






Derrière l’escalier, une trappe escamotable permettait de descendre dans la cave voûtée qui servait autrefois de stockage et qui abritait aujourd’hui un donjon SM spécialement aménagé. La cave ne servait pas très souvent, seulement à quelques habitués de passage, quelques groupes d’amateurs qui allaient d’un donjon à un autre comme un cercle très fermé d’amateurs de la littérature de Bösersach. Il se trouvait parfois un membre pour proposer une soirée chez l’un ou chez l’autre, annonçant fièrement avoir trouvé une vierge presque effarouchée pour une séance de torture simulée. Lucie avait trouvé l’idée amusante au début, et puis avait trouvé que finalement tout cela obéissait à trop de codes et manquait de spontanéité.
Elle avait trouvé amusant un jour de fesser violemment une fille un peu bête. Mais on lui avait fait comprendre que si elle ne voulait pas de problèmes avec les mœurs, il était préférable qu’elle se calme et y aille mollo. La fille avait eu les fesses striées au sang et était rentrée chez elle en pleurant à chaudes larmes. Claudie, enfin « maîtresse Claudie » lui avait dit « Putain, t’es chiante ! Qu’est ce qui t’as pris de la frapper comme ça ? T’es dingue ou quoi ?

-  Quoi ? Ce n’est pas pour ça qu’elle est venue peut-être ?

-                Tu n’étais pas obligée de frapper comme une dingue ! la pauvre ne va pas pouvoir s’asseoir pendant une semaine.

-                En plus, ajouta Robert, j’ai même pas joui, merde. Qui va me finir maintenant.

-                Branle toi !

-                Moi je dis, après ce que tu as fait on devrait tous te foutre une bonne raclée !

-                Vous voulez que je prenne sa place ? pour moi ce n’est pas un problème, mais vous, vous oserez me frapper comme je l’ai frappée ? Vous n’êtes que des simulateurs !

-                OK ! on va t’attacher au chevalet et on va te saigner les fesses, mais ne vient pas te plaindre après !

Ils l’attachèrent donc et la fouettèrent à tour de rôle. Robert lâcha sa purée dans ses cheveux, tandis que Claudie la fouettais avec une tapette de cuir et que Charles lui pinçait les tétons. Ils y avaient mit de l’ardeur et de la force, Lucie avait eu mal mais avait serré les dents. C’est Claudie qui la fessait, pendant que robert se branlait, pathétique.

Ils n’avaient pas eue l’occasion d’aller au bout de leurs fantasmes, un manque certain de courage. Lucie s’en était trouvée plus forte, plus sûr d’elle. Ho bien sûr elle avait eu mal aux fesses, deux ou trois jours, mais rien d’insurmontable quand on assume ce genre de jeu. Même, elle y avait trouvé un certain plaisir animal. Elle avait lâchée « maîtresse Claudie », Charles et Robert et avait trouvée une autre bande d’affamés comme elle.

 

Mais Lucie était une solitaire. Jamais elle n’avait envisagée de vivre avec quelqu’un ou quelqu’une. Elle était maintenant une sorte de prédatrice, en perpétuelle quête de proie. Son truc c’était les rencontres sur internet, les baises éclaires, les rencontres fortuites.




Femmes, hommes, qu’importe, Lucie voulait qu’on la fasse jouir. Depuis son enfance elle avait développé un goût démesuré  pour cette sensation, ce frisson électrique qui la parcourait quand elle venait.  Lucie se disait que peut-être elle s’engagerait si elle trouvait la personne qui la ferait vraiment hurler à tous les coups, mais jusqu’à présent elle n’avait trouvé que des coups moyens, elle en était presque désolée pour eux.



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Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : les jeunes exhibes
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