Lucie

Lundi 11 mai 1 11 /05 /Mai 22:11

Gérard récupéra Lucie et Olivia le lendemain et les conduisit sur sa propriété de Stolberg, une grande maison dans un parc au milieu d’une forêt, lieu parfait pour filmer un Snuff ou un porno sans se faire déranger par les voisins.

En réalité, Gérard est un type charmant qui aime à voyager quand il le peut et à passer ses week-ends dans sa propriété forestière.




A leur arrivée ils furent accueillis par deux superbes filles à moitié nues qui se tenaient par la main.

-                 Putain ! C’est une annexe du bordel ici ou quoi ? s’exclama Lucie.

-                 En quelque sorte ! lui répondit le propriétaire des lieux. Les filles qui travaillent pour moi ont parfois des moments de blues, ou juste le besoin de décompresser, alors elles viennent régulièrement passer du temps ici, seules ou à plusieurs. Ici je ne leur demande rien, elles ne sont ni des boniches, ni des esclaves sexuelles à la merci d’anciens nazis ! Elles sont justes en vacances.

-                 Vous vous préoccupez de leur confort ?

-                 Oui, c’est juste.  Je sais parfaitement que la prostitution n’est pas un métier facile, alors je les soigne comme il faut !

Quand ils sortirent de la voiture, les deux filles sautèrent au cou du propriétaire des lieux en piaillant en allemand.

Gérard leur répondit en souriant et les filles vinrent vers Lucie et Olivia et se présentèrent en Anglais.

-                 Hi ! I’m Olga, I’m Russian, nice to meet you !

-                 Hi ! I’m Margreet,, deuch, and I’d like to fuck you ! dit-elle en se marrant à pleines dents.

-                 We would be glad to fuck you too ! Repondit Olivia que rien n’ébranlait.

-                 Girls, would you keep trying to stay serious for a while ?

Gérard, un peu de rouge aux joues, les sermonnait mais les deux filles continuaient à se marrer.

-                 En réalité c’est la maison de campagne d’Hugh Hefner ici ! Il n’y en a pas d’autres ?

-                 Non, il n’y a qu’Olga et Margreet. Promis !

-                 Oh, ça ne nous dérange pas !

-                 Je vois !

Les bagages dans les chambres, Lucie et Olivia faisaient la tournée du propriétaire, guidées par un Gérard aux petits soins. Les filles étaient allongées sur des transats au bord d’une jolie piscine en forme de haricot, à l’arrière de la maison.  Gérard leur montra le parc, avec son gazon fraîchement tondu et  parfaitement entretenu, ses fleurs et la forêt tout autour. Il leur raconta que la maison avait appartenu à un haut dignitaire du parti Nazi dans les années d’avant la guerre, qu’elle avait ensuite été un quartier général de l’armée quand les alliées bombardaient Berlin, et qu’elle avait ensuite été occupée par les troupes soviétiques pendant l’occupation du pays. Il l’avait rachetée à la fin des années 80 dans un sale état et l’avait entièrement restaurée. La maison était comme un immense chalet de vingt chambres, comme un hôtel de montagne sans la montagne.

Lucie siffla entre ses dents « c’est fou les possibilités qu’offre cette baraque ! »

-                 Tu ne penses qu’aux orgies du manoir de ton oncle ! Mais si tu veux on peut y organiser ton prochain anniversaire ! 32 ans, 32 bites !

-                 Ne sois pas vulgaire ! Je te demande si tu vas te taper Gérard dès ce soir ?

-                 Tu crois vraiment que je vais attendre ce soir ? là j’ai la chatte en feu si tu veux tout savoir. Tu veux participer ?

-                 Non, merci. Pas aujourd’hui.

Olivia s’éloigna bras dessus, bras dessous avec le bel allemand et lui susurrant des cochonneries à l’oreille.

Lucie resta seule et décida, par cette chaleur étouffante d’aller se baigner avec les filles.

Dans sa chambre elle s’aperçut qu’elle n’avait pas de maillot de bain, mais après tout, tant qu’à être chez un mac avec deux putes au bord de l’eau, autant assumer sa nudité ! Lucie descendit donc entièrement nue, une serviette trouvée dans la salle de bain autour du cou.

Olga et Margreet bronzaient tranquillement en se tenant par la main, Lucie les aborda dans un anglais hésitant.

-                 Hi girls, can I lay down, here with you ?

-                 Of course you can sweety ! come on !

-                 Thanx !

-                 Y’ou’re welcome ! Are you some kind of a new girl for the blue lights ?

-                 Oh no ! Hell no ! just a friend of a friend !

-                 That’s the way we started !

Les deux filles rièrent aux éclats, pensant que Lucie et son amie étaient en quelque sorte de nouvelles recrues pour le lupanard. Margreet tenta une approche directe en plaquant une main sur le sein gauche de Lucie.

-                 Do you like girls ?

-                 You mean, am I bisexual? Right?

Olga rougit, se marra un grand coup et glissa dans l’eau tiède.

-                 Yes, that’s what I meant! Have you ever been kissed by another girl?

-                 Wanna fuck around by the pool?

C’est ainsi que se termina l’après midi au bord de l’eau. Lucie était plongée dans une partie triangulaire au bord de l’eau tandis qu’Olivia faisait des vocalises que n’arrêtaient pas les fenêtres de sa chambre.

Lucie nota mentalement qu’olga avait des lèvres épaisses et un jolie grain de beauté sur son mont de vénus totalement épilé, tandis que Margreet l’allemande, avait réservée un petit triangle de poiles taillés en cœur. Elle se dit, tout en léchant Margreet, qu’elle était tout autant physionomiste des chattes que des visages et cette pensée faillit la faire éclater de rire pendant qu’Olga lui glissait quelques doigts dans le vagin tout en lui léchant la porte du jardin.

Margreet  râlait en se masturbant rapidement, elle semblait même parfois au bord des larmes, mais Lucie se dit que ce devait être sa façon de jouir tandis qu’Olga semblait dires des mots cochons en russe. Il faisait chaud, littéralement. Lucie sentait la sueur mêlée à la salive d’Olga et à son jus intime dégouliner entre ses fesses. Sensation agréable, car elle aimait, elle aussi, se plonger le nez dans de tels mélanges, comme un nectar divin.

Olivia continuer de beugler à travers les carreaux, signe que Gérard, soit en avait une énorme, soit savait particulièrement bien s’en servir, soit les deux tout à la fois. Lucie se jura d’en profiter le moment venu. Peut être au cour d’une partie à cinq, rien n’était exclu !






Finalement tout le monde jouit en même temps. Olivia et gérard, là haut, dans la chambre, mais aussi  Margreet sous les coups de langues de Lucie et cette dernière sous les doigts experts d’Olga. Quelques minutes plus tard, tout le monde se retrouva dans l’eau en riant et jouant. Lucie put constater que Gérard était du genre bien monté, il en avait même encore une demie molle toute épilée, délicieuse.







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Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : Histoire érotique
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Samedi 9 mai 6 09 /05 /Mai 09:23

C’est con une cabine de sex shop. Ce n’est pas très grand, c’est inconfortable, mais au moins, dans celle là, il n’y avait pas de traces de sperme. C’était au moins le point le plus important de ce magasin pour filles.

 

 


Lucie était troublée à l’idée que son amie allait l’aider à essayer le god fluo. Cela faisait quelques années qu’Olivia et elle n’avait pas partagé un moment intime de cette manière.


Oubliée sa perte de libido. Elle en était tellement excitée qu’elle en avait mal au crâne, presque fiévreuse et tremblante. Elle sentait une boule dans le bas ventre, un feu intérieur qui couvait.

-                 Vient vite, dépêche-toi !

-                 Oui, allez, riait Olivia.

Olivia tenait l’objet comme on tenait une matraque et poussa Lucie dans la cabine d’une belle pression dans le dos.

Lucie tomba à quatre pattes, surprise, tandis qu’Olivia retroussait sa robe sur son dos.

-                 Toujours pas de culottes à ce que je vois !

-                 Il n’en est pas question, toujours pas ! Vas-y je suis toute trempée !

Olivia rentra le bunny d’un coup et mit le vibro en marche à vitesse lente.

Le Lapin contre le clitoris, le god en marche dans son tunnel chaud Lucie sentait les billes rouler et la masser dans une longue vibration, surprise par les effets de ce god-là. Olivia se pencha en avant et lui baisa les fesses, Lucie initia un lent mouvement d’avant en arrière et ferma les yeux.

Olivia lui léchait à présent le cul tendis qu’elle sentait son clito doubler de volume. L’excitation montait, la chaleur également.

-                 Putain, il fait chaud !

-                 C’est bon, n’est-ce pas ?

-                 Vas-y, accélère un peu !

Olivia tourna la molette, le plaisir décupla. Lucie gémit en se passant la langue sur les lèvres.

-                 Putain, tu mouilles ma salope !!! S’exclama Olivia.

-                 Bouffe-moi la chatte !

Lucie se mit sur le dos et saisit la tête d’Olivia qui retira l’objet de son sexe bouillant avant de plonger ses lèvres sur l’entrée bouillante.

La cabine n’était pas assez grande, la porte s’ouvrit laissant les filles admirer les fesses tendue d’Olivia qui se caressait d’une main.

Lucie était sur une autre planète, très loin. Ce qui se passait autour d’elle n’avait absolument aucune importance.

Les filles du cercle d’essais se  levèrent et firent cercle autour d’elles et regardaient sans gène. Deux jolies jeunes blondes allemandes s’embrassaient à pleine bouche.

Instant magique, c’est quand Olivia lui glissa un doigt dans le cul que Lucie fut saisie d’un tremblement terrible, un orgasme renversant, comme une vague immense qui la submergeait.

Olivia se releva les babines dégoulinantes de salive et de sève, les yeux comme ceux de junkies, Lucie s’épongeait le front trempé de sueur, les filles applaudirent.

 

Quand Olivia et Lucie sortirent du magasin, elles avaient dans leurs sacs, chacune un exemplaire du bunny fluo offert par la gérante de la boutique ravie du spectacle et de l’explosion de commandes pour cet exemplaire particulier.

 

-                 La patronne de la boutique m’a demandée si on ne voudrait pas assurer un show à deux quelques heures par semaines ! tu te rends compte ?

-                 C’est cool ! ça me plairait bien, mais il n’y a rien de commun à Paris !

-                 Tu imagines si tu y croisais des collègues de boulot ?

-                 Ne m’en parle pas !

Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : Histoire érotique
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Mercredi 6 mai 3 06 /05 /Mai 14:06

Berlin est une ville fantastique la nuit. On ne peut pas dire que ce soit une « belle ville », son architecture souffre encore de son coté teuton, bunker, de sa lourdeur grisâtre. Il y a dans le design urbain un coté parfois kitsch et l’air y est frais, même en été, le matin sur les premières terrasses. Mais il y a dans les recoins sombres, des lieux, des antres, comme des cavernes de plaisir et de folie.


Il y a dans la froideur des néons, de l’alcool, de la drogue et du sexe. Comme une évidente exsudation. Un phénomène naturel qui tend à faire sortir par tous les pores de la peau la crasse, la misère et le poids de la société.

Les berlinois sont des gens aimables, obéissants et travailleurs le jour. Ils peuvent se transformer totalement la nuit, se débarrasser de leurs costumes de ville pour enfiler les plus trash des costards de scène.

Ils sont maintenant les petits-fils et les petites-filles des bourreaux d’hier, ils en portent encore le sceau infamant.

Certains retombent dans l’extrême droite comme un refuge, d’autres luttent désespérément pour faire oublier un passé encore présent, et au milieu il y a la vie nocturne parce qu’ici plus qu’ailleurs les chats sont gris, et qu’enfin, ils peuvent donner libre cours à leurs fantasmes les plus dingues, s’enivrer d’un maximum de plaisirs.

 

Olivia, le lendemain de leur arrivée, présenta à Lucie une vieille connaissance. Il s’appelle Gérard, il est Berlinois, il a presque quarante ans, les cheveux déjà gris, mais dans le regard une force incroyable, une puissance que perçoit Lucie.

-                 Lucie, voici Gérard, un vieil ami !

-                 Enchantée !

-                 Moi de même ! Olivia m’a beaucoup parlé de vous par le passé.

-                 Ha bon ?

Olivia lui avait tout raconté, c’était évident.  Ça se voyait sur son visage. Tout en lui disait « je te baiserais ».

-                 Vous parlez vachement bien Français en tout cas.

-                 Je le suis à moitié, à vrai dire !

-                 Et vous faites quoi dans la vie ?

-                 Je m’occupe d’une boite de nuit  et je suis également le gérant d’un bordel, le « blue lights » pas très loin d’ici.

-                 Décidément on ne vérifie jamais assez l’expression  « qui se ressemble s’assemble », vous comptez nous embaucher ?

-                 Je suis civilisé, Olivia le sait, je ne mélange jamais le travail et la vie privée.

-                 On dit ça…

-                 Gérard nous invite à passer le week-end dans sa propriété de Stolberg, près de Gottingen, à cent cinquante kilomètres d’ici.

-                 C’est un plan cul ?

-                 Lucie !!!

-                 Quoi ?

-                 Gérard est un ami ! et super gentil en plus !

Lucie s’aperçut qu’entre Gérard et Olivia il n’y avait pas qu’une simple amitié désintéressée. Olivia lui caressait le dos tandis que le type lui avait carrément posé une main sur les fesses.

-                 Je vois, ok, c’est bon pour le week-end !

-                 Hé bien les filles, je dois m’en aller, j’ai du boulot, je passerais vous chercher demain, ok ?

Olivia l’embrassa en lui caressant le sexe au passage, le geste n’échappa pas à Lucie qui se contenta de lui faire un signe de la main.

-                 Putain ! tu le connais depuis longtemps ?

-                 Quelques années, oui.

-                 Vous êtes amants ? c’est pour ça que tu m’as entraînée ici ?

-                 Non, on n’est pas amants, Gérard est juste un ami, un bon coup aussi, et un « fuck friend » quand j’en ai besoin.

-                 un « fuck friend »  à Berlin ? ce n’est pas un peu loin ?

-                 C’est Régis qui me l’a présenté. Ce con avait comme ambition de devenir proxo en Allemagne à une certaine époque, il se voyait entouré de putes obéissantes, il ne voyait que le cul, sans parler un mot d’allemand. Gérard, qui est un parent éloigné du coté de sa mère, lui a déconseillé de ce lancer dans ce business ici, verrouillé par les mafias turques et russes, et blablabla, bref, ça ne s’est pas concrétisé, mais on venait régulièrement par ce que Régis avait la carte « open bar » permanente.  Ce con aimait se faire sucer sous la table en buvant du champ’ tandis que Gérard savait discuter d’une foule de choses qui n’avaient aucuns rapports avec son job. Avec lui je parlais d’art contemporain, d’architecture, enfin, de culture en général.  C’est quelqu’un que j’apprécie.

-                 Ce n’est pas juste une sorte de proxo alors ?

-                 Non, ce serait trop réducteur. Pour lui le sexe fait partie de la vie et de la culture, comme une forme d’art, une composante essentielle de la vie et de la société.

-                 Un libertin en somme !

-                 Oui, c’est le cas.

-                 Bon, et bien on fait quoi maintenant ?

-                 Maintenant on va aller faire un tour dans un sex shop pour faire quelques courses et puis on va aller se rincer l’œil dans un cabaret néo burlesque, c’est un truc que j’adore dans cette ville ! Le cul comme un art !

-                 Super  programme !

Trouver un sex shop à Berlin est chose aisée.  Non pas qu’il y en ai à tous les coins de rues, mais c’est tout comme, il suffit de connaître les bonnes adresses, comme Olivia…

Le « red Parrot » est une grande surface du sexe à deux rues de Potsdamer Platz.  Une grande vitrine sur deux étages dans une rue passante où alternent restaurants, boites de nuit, bordels et sex shops. On y vient en famille, en touriste aussi, comme sur l’avenue de Clichy à Paris. Olivia connaît les lieux.

Le « Red Parrot » est une grande boutique spécialisée pour les filles, tenue par des filles, où l’on peut mater des films pour filles, essayer tranquillement des gadgets pour filles, et même assister à des shows pour filles dans un minuscule théâtre où pour vingt euros on peut regarder un mec se branler, ou un couple baiser sans se faire emmerder par des vieux lubriques.

Les quelques rares clients masculins sont venus accompagner leurs épouses ou leurs copines Ce n’est pas le genre d’endroit où les cabines privées sentent le vieux sperme.

-                 Un sex shop pour nanas ! dingue !!! Pourquoi on n’a pas ça chez nous ?

-                 Ce n’est pas encore dans les mœurs, je crois.

-                 Pourquoi tu ne m’as jamais fillé l’adresse ?

-                 Je ne sais pas, peut être parce que je n’étais pas réellement libre de sortir comme je le voulais avec ce con de Régis…

-                 T’as raison, Régis est un con !

-                 Tiens, regarde, il y a une réunion sex toys, là-bas, ça t’amuserais d’y participer ?

-                 Tu veux dire une réunion comme une réunion tupperware ?

-                 Tout à fait, c’est marrant, non ?

-                 Ouais, on fonce carrément !

Olivia et Lucie s’engouffrèrent donc dans le salon et prirent place dans un canapé confortable pendant qu’une hôtesse présentait un gros bunny vert fluo et les saluait en allemand.

Dans l’assistance il y avait une dizaine de filles de tout age, de toute origine sociale et de toute orientation sexuelle. Chacune tenait déjà dans la main un canard vibrant, des boules de geisha ou un god vibrant en s’amusant avec sa voisine.

Lucie ne comprenait pas un traître mot de la conversation mais ça rigolait fort. Au bout de quelques minutes une fille entra dans la pièce, toute rouge, un god à la main, et fit quelques commentaires applaudis par l’assistance. Olivia lui fit comprendre qu’ici on pouvait carrément prendre le jouet qu’on voulait et l’essayer dans une cabine. Visiblement la fille avait eue un orgasme.

-                 Ça te dirait d’essayer un truc ?

-                 Là comme ça ?

-                 Bah ouais ! lance toi, se taper un orgasme dans une cabine de sex shop, tu n’y aurais jamais pensé il y a deux jours, non ?

-                 C’est vrai. Tu m’accompagnerais ?

-                 Si tu veux ! tu n’a qu’à choisir celui qui te plait.

-                 Le bunny fluo mauve, là justement, ça a l’air pas mal !

Olivia palabra quelques secondes en allemand, les filles se mirent à rire, et l’hôtesse lui tendit l’objet avec une dosette de gel et un préservatif.

Elles se levèrent enfin et filèrent vers la cabine la plus large.

Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : écriture libertine
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Lundi 4 mai 1 04 /05 /Mai 13:08

Retour à Paris, où Lucie repense  parfois à Wendy et à la douceur de ses mains. Le fist n’est pas devenu une nouvelle pratique courante pour elle. Elle a bien essayé, mais elle n’a jamais réussi à trouver une complice suffisamment experte en la matière, et s’est toujours refusée à se le faire prodiguer par un mec. Les mecs, même si Lucie les aime beaucoup, n’ont aucun retour d’expérience sur l’effet d’un fist vaginal. Elle a bien trouvé une fois un type qui adorait se faire défoncer le cul avec un peu n’importe quoi.  Mais il avait des mains énormes et poilues, il était écrit que celui-là ne jouerait qu’avec sa queue.  De temps en temps donc, Lucie s’administrait elle-même un fist vaginal, elle trouvait que c’était terriblement excitant, comme une masturbation intérieure. Elle se le faisait seule, chez elle, dans des conditions particulière et toujours en repensant à la chevelure rose de la fille de San Francisco. La fisteuse est un animal rare, et cher que Lucie traquait donc sans merci sur internet.

C’est Olivia qui lui rendit service en débarquant à l’improviste, un matin d’été.

Lucie était en pleine cure de sexe depuis le début du mois de juillet. Elle ne savait pas pourquoi ça lui était venu comme ça, un beau jour, mais elle s’était réveillée sans aucune envie de se masturber ni au fond de son lit, ni dans la chaleur étouffante d’un bon bain aux algues. Même, elle n’y avait pas pensé, comme si ça lui était sortit de l’esprit. C’est simplement en voyant son canard vibrant sur le bord de la baignoire qu’elle se souvint qu’elle avait pourtant bien l’habitude de jouer avec plus que régulièrement.

Olivia donc, arriva, ou plutôt débarqua un matin alors que Lucie prenait son petit déjeuner. Lucie lui ouvrit la porte et découvrit son amie, les yeux fatigués et quelques larmes sur les joues, sur le pas de la porte.

-                Hé bien quelle surprise ! Entre.

-                Merci.

-                T’es drôlement bavarde pour une vieille amie dont je n’ai pas eue de nouvelles depuis des lustres.

-                Tu peux m’héberger quelques jours ?

-                Tu vas me raconter d’abord ?

-                J’en ai plein le cul de servir de punching ball à ce connard de Régis.

-                Je t’avais pourtant prévenue, Régis c’est…Alors ?

-                Ça fait un bout de temps que ça ne va plus entre nous. Hier soir c’était le pompon. On est sorti dans une soirée, il a voulu faire le malin, je l’ai rembarré, et en rentrant il m’a foutu une beigne. Du coup ce matin, comme il cuvait, j’ai préparé un sac, j’ai pris du blé, le carnet de chèque et un minimum de fringues…Et me voilà.

-                Tu veux un café ? il s’est passé quoi à ta soirée exactement ?

-                Ouais, sers-moi une tasse, tu veux ? Bon, hier soir on est sorti chez des potes à lui, ils devaient faire un poker et les femmes devaient se retrouver ensemble, comme si on était des bagnoles de sport dans un parking, tu vois le genre ?

-                Un peu…

-                Bref, on se faisait chier dans un salon à papoter comme on pouvait, et eux se bourraient la tronche au Jack Daniels et faisant tourner les cartes. A un moment il a tellement perdu qu’il m’a proposée dans le pot, tu te rends compte ? il m’a appelée,  je suis venu près de lui et il a voulu remonter ma robe pour leur montrer mon cul. C’était d’un vulgaire, tu ne peux pas savoir ! Du coup, je l’ai envoyé chier et je suis retournée à coté en lui demandant de se préparer à lever le camp. Une heure après on était chez nous, il a explosé et m’a frappé, voilà l’histoire.

-                Et donc ?

-                Donc, quoi ?

-                Tu vas le quitter ?

-                Pas seulement, dans un premier temps je vais dépenser tout son blé, vu qu’on a un compte commun, ensuite je lui fout les avocats au fesses. Tu pourrais m’héberger quelques temps alors ?

-                Bah, bien sur ! pendant ce temps là tu tacheras de me faire retrouver ma libido perdue.

-                C’est quoi cette histoire ?

-                J’ai perdue l’envie de baiser ou de me masturber depuis quinze jours.

-                Oh, tu déconnes !

-                Non, je te jure !

-                Ça t’est arrivé d’un coup ?

-                Oui, un matin, tout connement en me réveillant !

-                Et alors ? tu as consulté un sexologue ou un truc dans ce genre ?

-                Non, rien, pour l’instant je n’ai aucune envie, c’est tout, alors je me dis que ce sont comme des vacances, mais il ne faudrait pas que ça dure trop longtemps !

-                Tu bosses en ce moment ?

-                Non j’ai trois semaines de vacances à prendre.

-                Ok, je t’emmène avec moi en Allemagne,  on va passer une semaine à Berlin, tu vas voir, je vais te remettre le feu au cul !

Aussitôt dit, aussitôt fait. Olivia et Lucie partirent donc pour la capitale teutonne dès le lendemain.

Berlin est une vraie capitale européenne du sexe. Pourquoi ? A vrai dire, Lucie n’en connaît pas les origines. Les allemands ont toujours été de gros vicelards, ça, tout le monde le sait.  On n’y compte plus les bordels, jusque dans les villages, les putes de l’est belles à croquer, l’oktoberfest où l’on peut changer de partenaires au moins une fois dans l’année sans avoir a gérer les crises de larmes dans le couple, et les love parades où il n’est pas rare de voir les participants s’accoupler pendant les défilés dans un mélange homo hétéro qui ne choque absolument plus personne.

Peut être le spectre de la guerre, la division du pays en deux, les horreurs et les atrocités commises par les générations précédentes qu’il faudrait exorciser…

Voilà, les allemands aiment le cul.  Le raffiné, le gros qui tache, le crade et le zoophile. C’est bien simple, si vous voulez du porno crado cherchez en allemand !

C’est par le train que Lucie et Olivia sont arrivées à Berlin. Vieille ville, ville nouvelle, ville jeune, avec dans la tête tous les vieux clichés, et le secret espoir pour Lucie de faire de bonnes rencontres.

Après quelques dizaines de minutes de taxi, elles arrivèrent sur leur point de chute, l’hôtel  A&I Königshof sur Stuttgarter Platz.

Olivia avait un peu briefé son amie à propos de l’hôtel.

-                Cet endroit est situé dans un ancien quartier chaud de la capital, c’est un peu plus calme maintenant, mais quelques années en arrière l’artère était pleine de sex shops, de cinéma pornos et de putes. L’hôtel lui-même a servi de maison close par le passé et a gardé tout son décor caractéristique.

-                Tu en as eu l’idée toute seule de nous emmener ici ?

-                Non, c’est un endroit  que fréquentait Régis avant de me connaître, mais il a continué en cachette jusqu’à ce que je trouve des capotes estampillées de l’hôtel dans ses valises. Après on est venu à deux !

-                Sans blagues ?

-                Si je te le dis ! Bref, nous y voilà, j’aurais du monde à te présenter.

Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : les jeunes exhibes
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Samedi 2 mai 6 02 /05 /Mai 16:58

Wendy la baisa consciencieusement  jusqu’à la faire jouir, jusqu’à ce que Lucie referme ses jambes, tant le plaisir la transperçait telle une lame froide et intense.  Wendy lui écarta doucement les jambes en lui soufflant que ça allait, qu’elle en avait fini avec le « petit chaperon rouge »  et qu’elle voulait s’occuper du nid d’amour.

Lucie se laissa faire en tremblant de volupté, n’ayant qu’une envie, lui rendre la pareil.

Wendy glissa deux doigts entre les lèvres charnues, doucement, lentement. Lucie était trempée, elle ne sentit pratiquement rien et rejeta la tête en arrière.  Wendy allait et venait tranquillement à l’intérieur, caressant les parois intérieures à la recherche du point G.

Lucie sentait la pression augmenter, ses muscles réagir, et un nouvel orgasme arriver comme une vague plus grosse que la précédente, comme un tsunami qu’on voit arriver de loin.

Elle voulu lui retirer les doigts, se pencha et s’aperçut avec surprise que la main entière de Wendy était à l’intérieur.  Elle ne ressentait aucune douleur, bien au contraire. En se concentrant, Lucie devina que Wendy n’avait la main fermée comme un poing, mais plutôt les doigts resserrés comme une sorte de cône, les extrémités jointes. Elle s’aperçut également qu’elle était trempée comme jamais, que du liquide coulait le long de l’avant bras de Wendy.  Elle ne lui retira finalement pas la  main, elle se dit qu’elle se laisserait submerger et l’invita même à lui glisser un doigt dans le cul.

C’est au moment précis où le doigt la pénétra qu’elle jouit fort. Qu’elle tressaillit de plaisir et qu’elle manqua de tomber de la table.

Wendy enleva sa main délicatement et lui lécha les lèvres.

Lucie se sentait engourdie, et sans force, elle s’allongea sur le  canapé lit de la pièce qui servait de chambre et de bureau.

-                 C’est ton premier Fist ?

-                 Oui, répondit Lucie, haletante.

-                 Alors ?

-                 C’était divin ! franchement je n’avais jamais essayé ! Montre-moi tes mains ?

Lucie voulait vérifier les mains de Wendy, elle se disait que ça n’était pas possible, elle devait avoir de petites mains pour ne pas avoir remarqué ce qu’il lui arrivait.

Mais Wendy avait des mains normales, pas petites, ni énormes, à peu près de la même taille que les siennes.

-                 C’est ton truc de fister alors ?

-                 Fister et être fistée, oui.

-                 Et tu n’as jamais eue mal ?

-                 Tu plaisantes ? un vagin est capable de faire passer un bébé entier entre les lèvres alors une main c’est rien du tout ! au contraire, tout repose sur le talent de la fisteuse ou du fisteur pour te faire grimper aux rideaux ! Et bien lubrifié ça passe tout seul !

-                 Putain ! C’est dingue !

-                 Tu veux essayer sur moi ?

-                 Je peux ?

-                 Oui, je te dis, j’adore ça !

Lucie en devenait nerveuse, l’expérience la tentait, mais elle avait peur de faire une connerie.

Wendy s’allongea donc sur le canapé près d’elle et tendit le bras pour attraper un flacon de lubrifiant. « Je suis un peu sèche en ce moment » s’excusa t-elle.

Elle enleva sa robe rapidement et écarta les jambes, exposant son minou à moins de dix centimètre du nez de Lucie.

-                 Pour que ça marche, il va falloir bien lubrifier, ok ? tu vas mettre du gel sur le vagin et à l’intérieur, ensuite tu vas bien en enduire ta main.

-                 Ok !

-                 N’hésite pas sur la quantité. En temps normal, ça ne me pose pas de problèmes, mais en ce moment, comme je te le disais, c’est un peu sec !

Lucie s’empara du  flacon et en versa généreusement sur le sexe de Wendy ainsi qu’à l’intérieur, puis en versa une bonne rasade sur sa paume tendue.

-                 Je suppose que je ne rentre pas tout d’un coup ?

-                 En effet, il faut y aller doucement, tout d’abord bien masser avec deux doigts, puis trois, puis quatre, et enfin le reste.

-                 Comment je fais alors ?

-                 Tu dois mettre tes doigts comme pour former un bec, tu vois ce que je veux dire ?

-                 Ha, ok !

Lucie, un peu fébrile, commença à glisser quelques doigts dans le fourreau tout chaud de Wendy. Cette dernière se mit à se masturber le clitoris huilé.

Au bout de quelques minutes où l’on entendait que le souffle court de Wendy, Lucie engagea le petit doigt, et constata que tout se passait à merveille. La fille aux cheveux rose répondait bien à la stimulation, tandis que Lucie, de sa main libre, se pinçait les tétons.

-                 Putain, c’est bon !

-                 Tu me sens bien, là ?

-                 Oui, c’est parfait !

-                 T’as tout rentré ?

-                 Pas encore, attend …

-                 Vas-y, mets tout !

Lucie obéit et passa le pouce sans forcer. Quand le dernier doigt fut à l’intérieur, plus rien ne l’empêcha de pénétrer plus profondément.

Sa main disparut jusqu’au poignet. Ça lui fit une drôle d’impression, très agréable, c’était chaud, doux et soyeux.

-                 Maintenant tu peux, soit fermer le poing, soit laisser la main en bec de canard, c’est comme tu le sens, d’accord ?

-                 D’accord !

-                 Mets-moi un doigt dans le cul également, avec ça je vais grimper au rideau !

-                 Ouais, je ne vais pas y mettre la main !

-                 Ha mais tu peux, si tu veux ! mais là il faudra un peux plus de temps et de précautions !

-                 Tu pratiques le fist anal ? s’étonna Lucie.

-                 C’est rare, mais oui, sourit Wendy. J’ai une amie qui a de toutes petites mains !

-                 Ça sera sans moi, je n’irais pas plus loin qu’un doigt ou deux !

Lucie senti Wendy se crisper, elle était plus chaude, au bord de l’orgasme, elle se mit à pousser des petits cris et accompagna les mouvements de va et vient de la main de Lucie en soulevant ses fesses du canapé. Lucie ne savait pas si elle venait grâce à sa main ou à cause de sa masturbation de plus en plus rapide. Son clitoris excité convenablement semblait tout raide, comme un tout petit pénis.  C’était un clito de belle taille, pour ce qu’elle pouvait en juger.

Lucie lui repoussa sa main et entreprit de lui lécher le bouton en même temps qu’elle lui explorait les parois vaginales.

Le goût du gel dans sa bouche n’était pas formidable, mais elle percevait comme un arrière goût de sang, une odeur bien excitante. Lucie se glissa un doigt dans le minou et entreprit de se branler de concert avec la ferme intention de jouir une deuxième fois, en même temps que Wendy. La pression augmenta, la chaleur de la pièce aussi, elles eurent un orgasme au même moment, celui de Wendy beaucoup plus fort  que le sien.

 

Dehors, il faisait un temps magnifique, Lucie se dit qu’elle renouvellerait bien l’expérience avec la fille aux cheveux roses.

 

Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : écriture libertine
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