Lucie

Mercredi 29 avril 3 29 /04 /Avr 07:47

Paris est une ville surprenante. Lucie a rêvée de voyager, de partir s’installer à l’étranger plusieurs fois, San Francisco, Los Angeles, Londres, Rome ou Berlin. Elle y a fait quelques petits séjours pour des vacances, mais toujours ses pensées la ramènent à Paris.




Il y a chez le Parisien ou la Parisienne un esprit particulier, ambivalent, un mélange de mauvaise foi et de bonne humeur. La gouaille de la banlieue et la culture de la rive gauche. Mais à bien y réfléchir, c’est peut-être à San Francisco qu’elle s’est sentie le plus à l’aise.


 

Lucie se rappelle de son petit voyage, il y a de cela quelques années. Un stage dans une filiale de son groupe, un séjour de quelques mois au cœur du financial district, un bureau dans le quartier financier de Yerba Buena et un petit appartement sur le Castro, au pied des Twin Peaks, tout à coté de Dolores park.  Elle repense souvent au temps qu’elle y a passé, un monde entre deux rives, à naviguer entre les soirées folles et le tailleur de rigueur dans les bureaux climatisés de la transamerica pyramid.

Il y a comme une certaine frénésie sexuelle dans cette ville aux multiples visages.  Comme un léger parfum d’interdit qui flotte dans l’air du large dans le quartier de Mission ou les résidences de Noe Valley. Forcément, tout le monde a lu ou vu une foule d’articles ou de documentaires sur les soirées LGBT de la ville, l’esprit d’ouverture au sens large du terme.

Lucie n’y a pas échappé.

C’est en voulant y goutter qu’elle s’est inscrite sur le site de petites annonces de Craigslist. « Française cherche homme ou femme, pour sortie et plus, photo souhaitée ».

Une simple annonce directe, comme à son habitude. Elle n’avait aucune idée précise de ce qu’elle recherchait, mais elle se disait qu’elle aurait peut-être de la chance, qu’elle ferait une rencontre qui la changerait un peu de la population nocturne parisienne classique.

C’est une certaine Wendy qui lui répondit la première. Elle se décrivait comme bisexuelle tendance « fem », jolie, et curieuse. Lucie la rencontra donc un matin dans un dinner de North Beach. Wendy venait de finir quelques courses dans un safeway, tandis que Lucie se levait à peine.




Ça n’était pas vraiment dans les habitudes de Lucie de faire des rencontres le samedi matin, mais la perspective d’un petit déjeuner chez Joanie’s avec une jolie inconnue la faisait saliver.

Wendy habitait un petit appartement non loin du city light bookstore. Pas très grande, mince, un look à la croisée des chemins entre la période rock’n’roll 50’s et la période punk hardcore, elle arborait une magnifique chevelure rose à frange et un grand tatouage « peau de léopard » qui lui prenait toute l’épaule gauche. Wendy était effectivement très curieuse, l’annonce de Lucie lui avait   tappé dans l’œil. Elle voulait rencontrer la française, se rendre compte par elle-même si celle dont tous les magazines de mode faisaient l’éloge était à la hauteur de sa réputation.

Wendy était arrivé un peu en retard, très peu, Lucie en avait profité pour se remplir de l’atmosphère du lieu, se disant que peut-être le dinner avait connu les élucubrations de Kerouac, Ginsberg ou Burroughs. "Contre la ruine du monde, il n'y a qu'une défense: l'Art et la Création"

Lucie avait la sensation d’appartenir pour moitié à cette société qui ruinait le monde de manière inexorable, par son coté assumé de fourmi travailleuse, tandis qu’une autre partie d’elle-même s’y opposait de manière systématique, la belle et la bête.

Lucie reconnu tout de suite Wendy à sa coupe de cheveux identique à la photo de Craigslist. Elle se leva pour l’accueillir et l’inviter à s’installer près d’elle. Wendy était vêtue d’une robe très pin-up « Polka Dot », un fourreau super près du corps, rose à poids blancs  par-dessus une paire de résille chaussées de talons hauts. Une vrai icône 50’s… avec des cheveux roses. Elle semblait comme une friandise, comme une sucette géante qui n’attendait qu’à être déballée. Elles discutèrent un long moment de Paris, de San Francisco, du concept de la « fem » en opposition à la « Butch », que Wendy appréciait plutôt la « fem », c'est-à-dire la lesbienne « femme » avec ses robes, ses maquillages, ses cotés filles hétéros, poule pour mecs plutôt que la « butch », la garçon manquée fan de motos, de baston et de bière aux cheveux courts et aux idées basses.  Lucie lui répondait qu’elle était plutôt bisexuelle, qu’elle aimait tout autant une bonne queue, qu’une belle paire de seins dans son lit et qu’elle aussi savait apprécier une jolie fille.

 

En fin de matinée, après avoir bu une bonne quantité de cafés, Wendy invita Lucie à l’accompagner dans son appartement, pas très loin.

Dehors le soleil chauffait le boulevard et éblouit les deux filles, trop longtemps restées dans l’ombre du Joanie’s.

Les rues semblaient quasiment vides, comme une petite ville de province. Comme les trottoirs du boulevard saint Martin près de Jaurès, le matin. Wendy lui prit la main, Lucie laissa faire. Il était clair que Wendy avait prit possession de la française. Lucie savait très bien ce qu’elles allaient faire dans les vingt prochaines minutes.

L’appartement de Wendy se situait au dessus d’un salon de massage Thaï. « Rien à voir avec un quelconque salon de prostitution déguisé » lui dit-elle. Juste de vrais massages plutôt agréables, d’ailleurs.

Wendy vivait dans un deux pièces qu’elle louait horriblement cher. L’appartement n’était vraiment pas grand, mais il se situait dans un immeuble propre, bien entretenu et ravalé de neuf. La rue était très touristique, ceci expliquant cela. Elle posa son sac près de la table de sa minuscule cuisine et invita Lucie à se mettre à l’aise. En un instant, Wendy se colla contre la bouche de Lucie et s’affaira à remonter sa robe légère, tandis que Lucie tentait désespérément de lui défaire la fermeture éclaire de la robe, dans le dos.

Wendy poussa un « Hmm ! » de plaisir lorsqu’elle s’aperçut que Lucie ne portait pas de culotte et lui demanda de s’asseoir sur le bord de la table tandis qu’elle s’agenouillait entre ses cuisses.

Lucie senti immédiatement le souffle court et chaud de Wendy sur son sexe humide et renversa la tête en arrière.

Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : écriture libertine
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Mardi 28 avril 2 28 /04 /Avr 08:39

-                Tu as faim ?

-                Je boufferais un lion !

-                Super ! Attends…

Rodrigue se leva  et alla chercher le sac qu’il avait rempli chez le petit épicier du haut du boulevard.

Il a avait une poignée de cerises, des bananes, de la mousse au chocolat, et une bombe de chantilly.

-                Putain ! tu avais dans l’idée de jouer avec la bouffe ?

-                Tu n’aimes pas ? si tu veux on peux juste manger tranquillement, mais ça serait dommage ! et ne me dit pas que tu ne l’as jamais fait, hein !

Lucie pouffa de rire, surprise par l’inventivité du jeune homme.

-                je dois t’avouer que ça faisait longtemps que je n’avais pas jouée avec de la chantilly ! Mais ça m’amuse beaucoup ! dit elle d’un œil gourmand.

-                Tu veux commencer avec quoi ?

-                Chocolat.

Rodrigue prit le pot de crème, une grosse boite de Danette familiale, et en enduisit doucement les seins de Lucie.

La crème était froide, les tétons se durcirent à son contact.

Il prit les seins un par un et les lécha consciencieusement. Lucie trouvait ça formidable. A son tour, elle s’occupa des tétons de Rodrigue. Puis, elle descendit un peu plus bas et en répandit sur sa queue maintenant molle. Elle adorait sentir une queue au repos dans sa bouche, elle trouvait que c’était vachement plus doux qu’un sexe  en érection. Elle pouvait le sentir palpiter, se gonfler de sang et durcir lentement. Comme un animal vivant. L’érection ne prit que quelques minutes, Lucie avait du chocolat autour des lèvres, Rodrigue trouvait cela terriblement sexy.

Il allongea Lucie sur le ventre et lui souleva les fesses. Lucie avait maintenant le cul bien tendu, les fesses bien écartées, Rodrigue ne pouvait rien manquer de son petit trou.

Il enduisit le sillon, du haut des fesses jusqu’à la base du vagin, de chocolat et se mit à lécher de bas en haut. Ce faisant, il glissa un doigt dans le cul de Lucie, puis deux. Il lui malaxa l’entrée, la pétrit, et lui glissa une cerise à l’intérieur sans que Lucie ne proteste. Lentement elle l’expulsa et Rodrigue la cueillit directement dans la bouche.

Il recommencèrent l’opération plusieurs fois cependant que Lucie, discrètement, se touchait le clitoris. C’était un fait, elle était de nouveau trempée. A son tour, elle demanda à Rodrigue de se mettre dans la même position, les jambes légèrement écartées.

Elle l’enduisit à l’identique, du haut des fesses jusqu’à la base des couilles. Pas spécialement scatophage, elle se dispensa de lui fourrer le cul de cerises, mais lui dispensa bien volontiers un massage anal en le branlant par devant.

Lécher un cul, Lucie savait faire, mieux, elle adorait. Elle s’appliqua donc plusieurs minutes alternant l’analingus  et le léchage des bourses à priori encore pleines. Elle le sentit gémir à nouveau.

 

Il y avait du chocolat plein les draps, de la salive et des taches de cyprines.  Cela n’avait plus beaucoup d’importance.

Rodrigue retourna Lucie et le chevaucha dans la position du 69. Lucie continua de lécher son cul tandis qu’il écartait ses jambes pour faire glisser une banane pelée dans son minou. L’exercice était délicat, il ne voulait pas la casser à l’intérieur. Lucie était suffisamment lubrifiée pour que le fruit la pénètre. Rodrigue joua quelques instants avec avant de la retirer et en proposa une bouchée à Lucie qui accepta volontiers. Toutes les bananes y passèrent, tantôt nature, tantôt trempées dans le reste de chocolat.

Finalement Lucie reprit la position de la levrette, Rodrigue enfonça le diffuseur de la bouteille de chantilly dans le petit trou et poussa sur l’opercule qui libéra une bonne quantité de crème dans les fesses. Il en mit également une dose sur sa queue que Lucie dévora rapidement, puis il la sodomisa lentement.

Son sexe tout entier disparu dans l’antre chaud et crémeux,  Lucie gémissait de plaisir, sans retenue, la tête en arrière et les yeux révulsés.

Elle sentait son sexe chaud dans son cul ouvert, elle jouait avec le muscle de son sphincter, serrait puis relâchait. Il ne tarda pas à jouir à l’intérieur, dans un spasme libérateur, une brève décharge bouillante, un jet de sperme épais.

Lucie décula, et s’écroula à plat ventre.

Rodrigue s’affaissa près d’elle, la tête engourdie de milles étoiles.

Il faisait chaud, ils étaient trempés de sueurs. Près d’elle, Rodrigue avait de la chantilly tout autour du sexe et sur une partie de son ventre. Lucie sentait ses fesses poisseuses, elle se sentait enduite de crème, c’était presque gênant.

-                Tu fais ça avec toutes tes maîtresses ?

-                Pas toutes, certaines n’aiment pas, mais souvent.

-                C’était très bon, tu m’as faites grimper aux rideaux !

-                Je suis content que ça t’ai plut. On recommence quand tu veux !

-                Allons prendre une douche !

Ils se levèrent ensemble et se dirigèrent vers la salle de bain. Lucie sentit ce qu’elle détestait, le sperme lui sortait du cul et coulait le long de la jambe. Un mélange liquide de chantilly, de sperme et de merde. Rien de joyeux « après », mais terriblement excitant « pendant ». Elle dut dévisser la pomme de douche et s’enfiler le tuyau délicatement entre les fesses pour y laisser couler un peu d’eau tiède. Elle se dit que finalement le lavement elle aurait du le faire avant, Rodrigue ne fit pas mine de regarder, Lucie l’en remercia silencieusement.

 

Ils quittèrent la chambre vers une heure du matin. Propres et recoiffés. Le type à l’accueil, qui ne se doutait pas de ce qui l’attendait sur le lit, leur sourit poliment tandis qu’ils rendaient la clé. Lucie se jura de ne jamais y retourner.

 


Lucie appela finalement un taxi sur le parvis de la gare et rentra sagement en repensant à tout ce que l’on pouvait faire avec la nourriture. Elle se rappela aussi  du « on ne joue pas avec la nourriture » de sa mère, et se promit de jouer avec tout ce qu’elle pourrait.

Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : les jeunes exhibes
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Lundi 27 avril 1 27 /04 /Avr 09:11

Rodrigue est un jeune homme de vingt-deux ans. Il est vachement beau, tout doux, câlin et joueur. Celui là, Lucie l’a dégoté au cours d’un vernissage dans une petite galerie  du boulevard de Strasbourg, un petit coin comme un couloir aux murs blanc, un lieu où l’on s’attendrait presque à ne trouver qu’un chiotte au fond de la pièce, comme les toilettes de supermarchés. Lucie avait dégottée l’invitation par hasard sur le net, une expo d’un artiste néopop, un plagiat de Warhol sans grand intérêt, mais il y avait de l’alcool et toujours du monde dans ce genre d’évènement.

Rodrigue n’était pas l’artiste, juste un ami d’un ami, lui aussi invité un  peu par hasard. Lucie l’avait remarqué à sa manière de regarder les tableaux exposés comme on regarde des curiosités fécales.  C’était nul, c’est vrai, mais Lucie n’en disait rien, elle s’en foutait, le punch était bon.  Elle allait partir quand Rodrigue s’approcha d’elle.

-                Salut, c’n’est pas terrible, n’est ce  pas ?

-                C’est le moins qu’on puisse dire !

-                Vous êtes juste venue pour picoler ?

-                En quelque sorte, et vous, vous êtes juste venu pour critiquer ?

-                Non, je n’avais rien d’autre à faire.

Il était plutôt franc, mais pas agressif, juste gentil et simple. Et puis il souriait facilement, pas comme les autres, les potentiels clients guindés qui couraient les vernissages comme les pauvres vont au tiercé.

Il l’invita à prendre un verre, plus loin.  Il était en école de vétérinaire à Maison Alfort, un peu fauché, il avait fait des études scientifiques  et s’était un temps destiné à faire médecine, mais il avait également développé un sens artistique pointu, avec une forte passion pour l’art de l’après guerre, et la littérature nihiliste.

Au fond, il aimait les gens, mais se foutait bien d’une quelconque reconnaissance.

Lucie n’avait encore jamais fait l’amour avec un type de dix ans de moins qu’elle. Elle pensa que quand elle avait son age, ce type devait traîner ses fonds de culottes en sixième et cette idée de l’entraîner au pieu l’excita quand elle senti une boule de feu dans le bas de son ventre.

 

-                écoute, ça te dirait de prolonger la soirée dans un coin plus tranquille ?

-                Genre, chez toi ?

-                Genre j’emmène rarement quelqu’un chez moi, mais il y a plein d’hôtels ici, si ça te branche, bien sûr !

-                C’est au-delà de mon budget !

-                Pas du mien, profite bien, c’est « happy hour », là !

-                Super, ok ! on prend un truc à bouffer, non ? j’ai toujours faim dans ces moments là.

-                Allons à l’Holiday Inn, c’est propre et spacieux.

Sur le chemin, Rodrigue s’arrêta dans une petite épicerie de quartier encore ouverte, et en ressorti avec un sac de provisions.

A l’hôtel, après avoir réglé d’avance, Lucie lui caressa le sexe dans l’ascenseur. Rodrigue rougit mais se laissa faire, il ne pouvait pas faire grand chose avec une seule main libre, mais la laissa courir le long de la jambe de Lucie, jusqu’en haut de la cuisse.

-                Bon dieu ! tu ne portes pas de culotte ?

-                Jamais, c’est un principe !

-                C’est la première fois que je tombe sur une fille qui ne porte rien sous sa robe !

-                J’ai quand même des bas et un porte-jarretelles !

-                C’est pas la même chose ! Bon, en tout cas ça me fait sévèrement bander !

-                Je vois ça.

Dans la chambre, Lucie pensait que Rodrigue se serait jeté sur elle, mais elle se trompait.

-                Tu ne veux pas qu’on passe au peu direct ?

-                Puisque je t’ai pour mois tout seul ce soir, laisse moi prendre mon temps, d’accord ?

-                Tu veux jouer ?

-                C’est pas un jeu Lucie, l’amour et le sexe sont deux plaisirs sérieux, comme le théâtre, comme la danse. Ne dit plus rien et laisse toi faire.

Rodrigue lui prit les mains et ouvrit ses bras pour l’admirer. Il resta dans la même position pendant quelques seconde puis passa derrière. Sans se  coller à elle, il lui caressa les hanches et lui enleva sa veste. Puis, il lui caressa les fesses au travers du tissu de la robe et remonta devant jusqu’aux seins qu’il prit dans ses mains comme pour les peser.

-                Ça ne te dérange pas de rester un peu debout j’espère ?

-                Non, c’est bon.

-                Je vais éteindre la lumière pour ne  pas que tes yeux se promènent dans la pièce, je vais faire le noir absolu et tu va te concentrer sur ton corps et le mien, d’accord ?

-                D’accord.

Rodrigue éteint la lumière et Lucie l’entendit se déshabiller dans le noir, tout proche.

-                Je me déshabille aussi ?

-                Non, non ! laisse toi faire.

Rodrigue revint près d’elle, dans son dos, elle senti le bout de son gland durci contre le tissus, le long de la raie de ses fesses. Puis, il descendit lentement, et à genoux, souleva la robe pour embrasser doucement le haut des cuisses. Elle senti un doigt venir contre sa vulve toute chaude, et un frisson la parcouru. Il ne le rentra pas mais lui impulsa un mouvement d’avant en arrière, comme une caresse sur son bouton, à l’entrée de ses lèvres trempées. Il lui écarta les jambes et pointa sa langue à l’entrée de son cul qu’il lécha délicatement tandis que son doigt courait toujours contre l’entrée de son minou.

Le mouvement se fit plus rythmé, et Lucie ne put s’empêcher de jouir, dans le noir, complice de son jeu.

Rodrigue se releva devant elle et d’une pression des mains sur ses épaules, lui fit comprendre qu’il voulait qu’elle se mette à genoux.

Il s’agenouilla en face d’elle et l’embrassa sur les joues, les yeux et les lèvres en lui pinçant les tétons durcis. Pas trop fort, juste ce qu’il fallait pour les faire bander. Ne pouvant y résister, Lucie lui prit la queue dans une main, les couilles dans l’autre, et se mit à le branler aussi doucement qu’il l’avait fait lui-même. Rodrigue se releva et lui présenta le membre qu’elle avala sans retenue.

-                Ne me branle pas en suçant, n’utilise que ta langue, si tu ne sais pas quoi faire de tes mains, je préfère que tu te caresses toi-même.

Lucie ne se fit pas prier et se caressa en lui baisant la queue. Il était dur, long et d’épaisseur agréable. Elle sentit couler le liquide pré éjaculatoire dans sa bouche, une petite quantité légèrement acide qui annonçait la venue prochaine d’un autre genre de liquide plus épais et plus abondant.



Terriblement excitée par ses manœuvres aveugles, elle le trouvait absolument divin, et voulu tout avaler. Elle avait une envie furieuse qu’il vienne dans sa bouche, elle voulait l’avoir en bouche, et le garder un peu avant de l’avaler, comme on garde toujours un peu la glace à la fraise avant de la gober. Elle voulait s’en faire exploser le palais de plaisir.

Rodrigue se mit à respirer plus fort, plus vite, Lucie le suça plus fort, plus vite.

Le sperme vint d’un coup, brutalement et manqua presque de l’étouffer. Lucie n’eu pas le temps de l’apprécier que le liquide était déjà au fond de son estomac.

-                Oh putain que c’était bon !

Lucie ne trouva pas les mots et se contenta de s’asseoir au bord du lit pendant que Rodrigue alluma une petite lampe de chevet à la faible lumière. Ils s’allongèrent sans un mot quelques instant.

Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : écriture libertine
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Vendredi 24 avril 5 24 /04 /Avr 08:21

En réalité, Lucie n’a jamais eue besoin de faire fuir le type. Très vite attiré par une autre queue sans doute plus frétillante, il est parti de lui-même un beau matin, laissant Julien en pleurs – pour de faux – seul sans aucun souvenir.

Julien n’en avait rien à foutre, mieux, il avait même exhibé une relation hétéro devant son nez quelques jours plus tard. Dommage pour la relation de travail, dommage pour l’ambiance plombée.




Julien n’en avait rien à foutre que ce soit lui le premier qui ai pensé le virer en demandant l’aide de Lucie, il s’était senti morveux d’être pris à son propre jeux et réalisa à quel point une relation homo pouvait être bâtie sur du sable. Lucie l’avait pourtant déjà prévenue sur ce point.

Pendant ce temps là Lucie n’était pas restée inactive. Sur « Missive » elle avait levé un type qui cherchait un coup d’un soir. Son message en ligne disait « type normal sur Paris cherche femme normale pour nuit chaude sans lendemain. Désespérée et morte de faim s’abstenir».

Sa fiche laissait voir une photo plutôt avantageuse, blond, coupé sage, un sourire encourageant du type franc et honnête.

Elle avait répondu d’un simple « ok, si on s’en tient à l’énoncé du message ».

Ils s’étaient donné rendez vous le lendemain dans un bar de la place de la Bastille, en début de soirée.

Lucie avait décidé de la jouer soft. Une robe d’été, un soutien gorge « Sweet poker » de chez Chantal Thomass et une paire d’escarpins de chez Paul & Joe, un modèle un peu rétro, mais qui allait parfaitement avec sa frange.

Le type était bien sur en avance quand Lucie arriva. Ils avaient convenus de se retrouver à vingt et une heures, elle se pointa avec une demi-heure de retard tandis que le type confessait attendre depuis une heure. Les hommes sont toujours impatients pour tout, particulièrement quand il y a une partie de jambe en l’air à la clé. Il semblait très à l’aise, dans sa tenue de parfait « métro sexuel ». Il avait l’air baba mais pas trop, geek mais pas trop, instruit mais c’était à voir. Il portait sur lui la décontraction des bobos et l’assurance de celui qui se sent bien dans sa peau. Quand Lucie entra dans le bar, il se leva, ce qui était un signe de bonne éducation. C’était important dans une relation, même purement sexuelle d’avoir affaire à un type ou une fille avec un minimum de manières.

Lucie nota également à ses yeux qu’il était plus qu’agréablement surpris par celle qui lui faisait face.

-                bonsoir, c’est moi Pierre.

-                Lucie.

-                Bien, je peux vous offrir un verre ?

-                Bloody Mary, merci.

Pierre appela une serveuse et passa la commande. Il prit pour lui un « Looping Papaye », mais sans curaçao.

-                bon, alors, dites m’en plus sur vos motivations, Pierre.

-                Hé bien …

-                Ne soyez pas timide, je ne le suis pas.

-                J’avais envie de heu...

-                De tirer un coup ?

-                Vous êtes vachement directe !

-                Oui, je vous l’ai dit, je ne suis pas timide. Alors vous vouliez tire un coup n’est ce pas ?

-                C’est à peut près ça, oui.

-                Ne soyez pas aussi décevant que la moyenne mon cher Pierre, lancez-vous donc !

-                Bon, alors, le but de mon annonce était de trouver une fille avec qui passer une soirée au pieu, c’est vrai.

-                Vous avez dit « nuit chaude » seriez vous prétentieux ?

-                Pas du tout, c’est jusque que..

-                Vous pensez être un type qui assure ?

-                C’est pas une question d’assurer ou pas, c’est que j’ai juste un petit défaut, j’ai des érections qui durent jusqu’à trois heures !

-                En vrai ?

-                Oui.

-                Putain, alors !

-                Ça fait mal ?

-                C’est un peu douloureux à la fin, c’est vrai, mais pas trop quand même.

-                Vous êtes priapique ?

-                Non, c’est pas ça, c’est de l’hypersexualité.

-                C’est quoi la différence ?

-                Et bien, le priapisme est une conséquence d’un trauma, une maladie dangereuse. Tandis que moi, c’est plutôt du satyriasisme, en gros, je ne pense qu’au sexe, je suis accro au porno, et dans la vie de tous les jours c’est un peu génant.

-                Vous êtes marié ?

-                Oui.

-                La vache ça ne doit pas être facile pour elle !

-                Carrément l’enfer ! mais comme elle trouve que je suis un type bien, elle m’autorise à satisfaire mes besoins comme ça, par des rencontres sans lendemains.

-                Et votre engin, il est comment ?

-                Comment ça ?

-                La taille.

-                Plus qu’honorable il paraît !

-                Allons-y tout de suite alors !

-                Vous voulez qu’on aille où ?

-                Vous avez une bonne tête, on va dire chez moi, ok ?

C’est ainsi que Lucie appela un taxi et qu’ils se retrouvèrent chez elle vingt minutes plus tard. Lucie pendant le trajet, avait pu constater qu’en effet, Pierre bandait déjà sévèrement au travers de son pantalon.

-                une question : vous n’éjaculez qu’au bout de trois heures ?

-                non, plusieurs fois ! mais la qualité décline au bout d’un moment.

Dans la cour, sous la faible lumière extérieure, Pierre avait déjà déballé l’engin que tenait Lucie dans la main, tandis qu’une main fouraillait déjà sous la jupe déjà tachée.

 

Dès l’entrée, ils se déshabillèrent rapidement et s’étalèrent sur le tapis du salon.

Pierre la prit en levrette, les mains sur les anches, tandis que Lucie déjà largement lubrifiée à l’idée de ce qui l’attendait, n’eu aucun mal lorsqu’il la pénétra d’un coup.

Lucie se rendit bien compte que pour lui rien n’importait d’autre que de soulager son envie quasiment bestiale, sans le moindre gramme de sentiment ni  amoureux, ni érotique.

En fait, ça lui fit du bien de se faire prendre comme une bête tandis que les couilles de Pierre frappaient en rythme son mont de vénus et excitaient son clitoris. Des couilles lourdes, chaudes qu’elle imaginait pleines.

Rythme, c’était le mot. Comme le son de la grosse caisse dans les galères, une précision métronomique implacable.

Il arriva d’un coup, se retira pour éjaculer sur son dos, en poussant un vrai cri c’animal. Lucie senti le liquide séminal chaud entre ses épaules, jusqu’au creux des reins.

Pierre était en nage, Lucie aussi.

Elle monta faire couler un bain et ils s’y glissèrent tous les deux avant de recommencer dans l’eau chaude, dans les draps du lit, contre le bar de la cuisine, dans le canapé et encore sur le tapis du salon.

 



Lucie comprenait maintenant d’où lui venaient ses impressionnants pectoraux et ses abdominaux. La baise comme sport, le cul à la place des salles de gym. Mais Pierre baisait mal. Il ne baisait que pour lui, même quand il léchait le minou de Lucie il ne prenait pas soin de lui faire ce dont elle avait envie. Il ne léchait pas, il « bouffait », il s’enivrait, se plongeait tout entier dans le sexe. Juste parce que ça lui plaisait.

Lucie eu mal, elle avait le sexe en feu, irrité, toute trace de lubrifiant avait disparu, échauffé. Ce n’est pas une fille qu’il fallait à ce type, mais deux, trois. Il était taillé pour jouer dans les pornos.


Ses dernières éjaculations furent misérables, à peine quelques gouttes. Lucie laissa tomber au bout de deux heures d’assauts ininterrompus. « Pouce, j’arrête ! » et se promis que c’était le dernier sauvage qu’elle se torcherait.

Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : écriture libertine
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Jeudi 23 avril 4 23 /04 /Avr 09:21

A midi, Lucie et Julien sont sortis déjeuner à la terrasse d’un petit bistro, non loin de son appartement. Le coin est un peu bobo, genre vieux jeune de gauche intello, un peu fauché mais pas trop, créatif et engagé, mais pas trop non plus. On est loin du 10ème et du canal st martin, mais la butte, ici, rappelle beaucoup une autre plus célèbre, en plus petit.  « Tous des connards » dit Lucie.

-                 Qui donc ?

-                 Regarde les, on dirait qu’ils reviennent tous de Katmandou avec leurs frusques écolo-lamentable

-                 tu veux dire « équitable » ?

-                 Pareil !

-                 T’es mal lunée ?

-                 Non, juste mal réveillée.

-                 Elle était comment ta nuit, alors ?

-                 Bof, une fille que j’ai ramassée sur le site de « missive ».

-                 Bonne ?

-                 Putain, c’est vraiment une expression de mec, ça !

-                 Bon, alors raconte elle était comment ?

-                 Une petite blonde à cheveux court, pas vraiment genre intello, et pas vraiment genre salope non plus. Juste genre jolie sans être méga top, tu style quand elle sourit tu fond comme un shamallow. Tu vois ce que je veux dire ?

-                 Tu veux dire genre innocente ?

-                 Ouais, c’est ça. Le genre innocente un peu fauchée, mais digne. Chez elle c’était pas le luxe, mais c’était « girly ».

-                 Tout l’inverse de toi, quoi !

-                 Tu sais, y’a des jours, t’es con !

-                 Bon, ça va !

Lucie et Julien sont affalés sur les chaises en fer de la terrasse du troquet, une paire de lunettes de soleil qui leurs mange la tête sur le nez.  Il y a du monde avec ce soleil qui semble revenir de loin, les filles ont sorti leurs jupes légères et leurs repettos. Les jambes sont nues, les tissus flottent au vent léger.

De l’autre coté de la terrasse, il y a deux filles genre inutiles mais blindées qui parlent fort de leurs mecs,  de leurs virées sur les champs, de leurs nouveaux sacs D&G et de « l’autre bécasse de Jennifaire qui craint sa race !!! »

Julien ne peut s’empêcher de les trouver vulgaires et connes.

-                 Tu mattes quoi là ?

-                 Les deux nanas, là bas.

-                 Les deux putes ?

-                 Comment tu parles !

-                 Ce sont des putes, pas des prostituées, non, juste des putes, des puputes ! ces filles là ont un QI de moule, une moule béante pourvu que tu ais du blé, et elles vendraient leurs mères pour un crédit chez Vuithon !

-                 Ouais, c’est le genre !

-                 Et puis tu veux que je te dise ? si t’es blindé et cultivé, que tu préfères les emmener dans une expo plutôt qu’au Queen, t’en baisera pas une. Avec elles il faut parler aussi fort, avoir le bronzage « bronzomatic »  et une bagnole qui en « jette sa race » !

-                 Avec ça on peut leur péter le cul ?

-                 Avec ça, Julien, tu peux tout péter, elles te diraient merci ! des puputes, quoi !

-                 Ça doit être marrant de se faire une nana comme ça !

-                 Ne crois pas ça, elles baisent très mal. Toutes persuadées que baiser ça doit forcément être comme dans les pornos. Elles sont prêtes pour les gang-bang dans les caves, les bukkakes avec tout le quartier et sont persuadées que c’est ça l’amour.

-                 C’est dingue, on dirait que t’as testé !

-                 J’en ai levé une, une fois par internet.  Elle voulait tester avec une fille avant de crâner devant ses potes.  C’était d’une nullité extrême.  Du genre « je te fous la main dans le minou avant même de lubrifier » ou « je te lèche sans même s’occuper du clito » un gâchis comme t’as pas idée. 

-                 Tu l’as jetée alors ?

-                 Non, je lui ai donnée ce qu’elle voulait, ça m’a amusé cinq minutes et je l’ai viré.

-                 Ça laisse rêveur quand même tout ce qu’on peut faire avec de telles connes.

-                 Bah, tu pourrais leur foutre une batte de Base-Ball dans le cul, elles trouveraient ça « cool » alors qu’en réalité elles auraient vachement mal. 

-                 J’ai déjà vu des pornos où les filles avaient l’air de trouver ça super bonnard !

-                 Ouais mais non, dans la vraie vie, ce genre de truc ça ne fait mouiller personne. Tu aimerais que je t’enfonce une batte dans le cul ?

-                 T’es conne ?

-                 Bah voilà, t’as bien répondu à ma question. Regarde plutôt la serveuse comme elle est mignonne avec son joli sourire et son tablier blanc. C’est le genre de nana à attendre le prince charmant. Pas le genre à se branler dans son bain.

-                 Tout le monde ne se branle pas dans son bain.

-                 Ha bien, moi, si ! non mais de toute façon c’est pas ce que je veux dire. Celle là elle a encore plein de truc à apprendre sur le sexe en général et l’amour en particulier. Je me demande même si elle a déjà eu un orgasme, un vrai !

La fille s’approche et leur demande avec un joli sourire :

-                 Bonjour, vous avez choisi ?

-                 Deux salades piémontaises avec une bouteille de badwa, ça fera l’affaire.

La fille s’éloigne en ignorant que Julien et Lucie lui matent méchamment les fesses. Lucie  est rêveuse et se dit qu’elle la rejoindrait bien dans la cuisine ou dans les chiottes. Julien est plus romantique, il se dit qu’il se ferait bien sucer. Ils restent ainsi les yeux dans le vague, silencieux, alors que la fille a disparue dans l’ombre de la salle.  Lucie est la première à atterrir.

-                 Bon, tu veux qu’on monte un plan pour ton mec ?

-                 Ouais, ça serait bien.

-                 Parce que j’ai une idée.

-                 C’est quoi ?

-                 On est marié, tu m’as largué, et je reviens squatter chez toi parce que tu m’as foutue en cloque. Et puis toi, tu bandes à l’idée d’avoir un gosse alors tu lui dis que c’est pas possible, c’est auprès de moi qu’est ta place, que t’es désolé, mais que bon, juste un coup de temps en temps, tu vois ?

-                 C’est pas un peu lourd ?

-                 On ne vire pas sa femme de son appart coco, surtout si elle est en cloque et qu’elle te réclame pour l’emmener chez le médecin, le gynéco, la pharmacie, et qu’elle dégueule toutes les cinq minutes dans les chiottes ou la salle de bain.

-                 Tu pourrais gerber sur commande ?

-                 Je peux même simuler l’orgasme, alors…

-                 Si ça sent la gerbe dans l’appart il va vite se tirer, c’est sur, et puis c’est pas le genre à aimer le conflit, surtout avec une fille.

-                 C’est ok alors ?

-                 Ouais !


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Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : les jeunes exhibes
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