Le week
end fut plutôt agréable, ensoleillé et propice à l’assouvissement de quelques pulsions impromptues.
Lucie s’était un jour réveillée
avec une libido éteinte, ce séjour teuton lui avait fait le plus grand bien.
Les filles passaient le plus
clair de leur temps au bord de la piscine ou dedans, cela dépendait de l’activité choisie. Cela dit, on pouvait tout aussi bien baiser à l’intérieur qu’à l’extérieur, et Gérard ne s’interdisait
qu’une chose, éjaculer dedans. Il trouvait ça dégueulasse.
Margreet lui dit
que de toute manière il s’en trouverait toujours une pour avaler le sperme flottant entre deux eaux, mais il rétorqua que peu de choses le rebutaient dans l’acte, mis a part que l’on puisse
avaler ce truc et le trouver bon.
Margreet ne trouvait rien à y
redire, elle ne s’était jamais posée la question.
Olga avança qu’en général elle
appréciait assez le gout du sperme, même s’il pouvait avoir en permanence une texture et un goût différent, cela dépendait de la personne. Elle s’était toujours interdite de toucher à celui de
ses clients, mais avec un petit ami elle avalait toujours avec plaisir.
Lucie avoua
qu’en réalité elle avalait souvent pour faire plaisir mais que de manière général elle trouvait le liquide séminal plutôt acide et aussi consistant qu’une huître, et ajouta que cela faisait un
bout qu’elle ne mangeait plus de ce fruit de mer.
Olivia, elle, avoua en éclatant
de rire, qu’il lui était arrivé une fois au cours d’une partouze de recueillir le sperme des participant dans un bac à glaçon et de le resservir à quelques amies au cours d’une soirée
arrosée.
Lucie demanda si par hasard elle
avait été présente à cette soirée, Olivia parti dans un fou rire qu’elle eu du mal à maîtriser.
Gérard conclut
en avouant qu’il n’avalait jamais lui-même, mais qu’il appréciait que ses partenaires le fassent.
Lucie crut deviner qu’il était
bisexuel et lui posa la question franchement.
- Vous
êtes bi, Gérard ?
- Bien
sûr ! je suis un vrai libertin au sens historique du terme ! Il m’arrive parfois de me faire enculer, tout en enculant une jolie fille, et il m’est même arrivé d’enculer un mec en me
faisant enculer par le god ceinture d’une fille !
- Vous
êtes bien le premier vrai libertin que je connaisse !
- Mis
à part Julien, tu l’oublies ! rectifia Olivia.
- Ha
oui, je l’oubliais, celui-là !
- Vous
trouvez la bisexualité masculine plus choquante que la bisexualité féminine, Lucie ?
- A
vrai dire, je n’ai jamais baisée avec deux mecs, notre ami Julien est bi également mais il pratiquait le coté homo en dehors de notre cercle de filles, je n’ai jamais vue deux mecs baiser en
vrai, devant moi.
- Moi
j’ai vu, déjà, rétorqua Olivia. Il arrivait à Régis parfois de faire venir un mec à la maison. Officiellement c’était pour qu’ils me baisent tous les deux, mais à la fin, ils finissaient emboîtés
l’un dans l’autre. Tu aurais vu ce con de Régis sucer des queues ! un vrai champion !
- Je
ne savais pas. Mais alors Régis et Gérard …. ?
- Oui
quelques fois, répondit Gérard. C’est vrai qu’il suce très bien ! particulièrement quand Olivia lui mettait un god dans le
cul !
Toutes les
filles gloussèrent en pensant à la scène, traduite par Gérard en russe et en allemand.
-
Merde, quand même, comment ça se fait qu’on soit aussi obsédés par le sexe ?
-
Parce que le sexe, c’est la vie, le plaisir, l’amour, l’envie répondit Olivia.
- Pour
braver les interdits, choquer la morale judéo chrétienne, par ce que nous sommes différends ? avança Gérard.
-
Sex ist gutt ! affirma Margreet.
-
Пол , это хорош, confirma Olga avec un large sourire.
-
Qu’est ce qu’elle a dit, là ?
- Bah,
que c’est bon !
Olga se
rapprocha de Gérard qui barbotait dans l’eau, et entrepris de lui administrer une fellation subaquatique.
-
C’est vraiment des cochonnes, les russes ! déclara Olivia.
-
C’est bien pour ça que mon bordel en est plein répondit le patron ravi.
- Vous
baisez toutes vos filles Gérard ?
- En
fait, oui. Mon lupanar jouit d’une bonne réputation, alors il y a quantité de filles qui viennent me proposer leurs services. J’en ejecte une bonne moitié rien que sur le physique, un quart sur
l’hygiène, ensuite je départage le quart restant au lit. Les filles qui bossent chez moi ont toutes été testées ! mais c’est juste comme un entretien d’embauche, après je ne m’en occupe
plus, elles bossent normalement, elles ont leurs horaires, leurs commissions, leurs chambres, elles peuvent venir ici quand elles le veulent sans moi. Je ne leur mets aucune pression et elles
sont absolument libres de rompre leurs contrats quand elles le souhaitent. Alors si après quelques une veulent me donner des parties gratuites, je ne dis jamais non, j’aime ça et elles le
savent.
- On devrait monter un bordel lesbien ! décréta Lucie à son amie.
- Ha
oui, le rêve !!! et on aurait un serveur et des videurs pédés !
- Heu,
non, bi c’est bien !
- Vous
me donnez une idée là, les filles, j’ouvrirais bien un « pink lights »
- Für
Mädchen nur !!! répondit Margreet.
-
Qu’estce qu’elle a dit ?
- Pour
filles seulement !
-
Ha ! ja, ja ! Margreet ! Very good idea !
Olga remonta à la surface à
moitié noyée après avoir bu la tasse, faisant rire les trois filles au bord du bassin.
Gérard s’assit
sur le bord de la piscine avec une belle érection.
-
Quelqu’un veut me finir ? je crois qu’Olga a failli se noyer !
-
Oui !
-
Oui !
-
Ja !
- Bon
bah, les trois en même temps alors !
Ainsi se termina donc la
conversation au bord de l’eau, et par la même occasion le week-end allemand de Lucie et Olivia.
Le lendemain soir elles étaient de retour en France, un peu fatiguées par le voyage mais heureuses et se promettant
d’inviter Gérard à Paris le plus vite possible.