Présentation

Bon, j'ai enfin commencé à parler de moi, et de ma vie. Il y a des passages romancés, des inexactitudes, mais c'est voulu, je ne veux pas qu'on me reconnaisse, qu'on sache qui je suis.  Je ne veux pas qu'on en parle sur mon lieu de travail, même si bien peu de mes collègues se font encore des idées sur ma sexualité.
Donc, les lieux, les prénoms sont différents, camouflés, transformés.
Certains disent de moi que je suis une vrai salope, d'autres que je suis une fille extra. Franchement, ça ne m'importe pas beaucoup, je revendique juste ma condition de libertine, ma liberté complète, sexuelle et sociale. Je vis à contre courant, je ne suis pas dans la norme, mais cette manière de vivre m'a enseignée la tolérance.
Laissez moi vos impressions, vos remarques, vos fantasmes. Si vous écrivez aussi, laissez moi le lien vers votre blog, je le parcourerai avec plaisir.

Enjoy - Lucie


PS : J'oubliai ! les vignettes sont clickables...

Lundi 4 mai 1 04 /05 /Mai 13:08

Retour à Paris, où Lucie repense  parfois à Wendy et à la douceur de ses mains. Le fist n’est pas devenu une nouvelle pratique courante pour elle. Elle a bien essayé, mais elle n’a jamais réussi à trouver une complice suffisamment experte en la matière, et s’est toujours refusée à se le faire prodiguer par un mec. Les mecs, même si Lucie les aime beaucoup, n’ont aucun retour d’expérience sur l’effet d’un fist vaginal. Elle a bien trouvé une fois un type qui adorait se faire défoncer le cul avec un peu n’importe quoi.  Mais il avait des mains énormes et poilues, il était écrit que celui-là ne jouerait qu’avec sa queue.  De temps en temps donc, Lucie s’administrait elle-même un fist vaginal, elle trouvait que c’était terriblement excitant, comme une masturbation intérieure. Elle se le faisait seule, chez elle, dans des conditions particulière et toujours en repensant à la chevelure rose de la fille de San Francisco. La fisteuse est un animal rare, et cher que Lucie traquait donc sans merci sur internet.

C’est Olivia qui lui rendit service en débarquant à l’improviste, un matin d’été.

Lucie était en pleine cure de sexe depuis le début du mois de juillet. Elle ne savait pas pourquoi ça lui était venu comme ça, un beau jour, mais elle s’était réveillée sans aucune envie de se masturber ni au fond de son lit, ni dans la chaleur étouffante d’un bon bain aux algues. Même, elle n’y avait pas pensé, comme si ça lui était sortit de l’esprit. C’est simplement en voyant son canard vibrant sur le bord de la baignoire qu’elle se souvint qu’elle avait pourtant bien l’habitude de jouer avec plus que régulièrement.

Olivia donc, arriva, ou plutôt débarqua un matin alors que Lucie prenait son petit déjeuner. Lucie lui ouvrit la porte et découvrit son amie, les yeux fatigués et quelques larmes sur les joues, sur le pas de la porte.

-                Hé bien quelle surprise ! Entre.

-                Merci.

-                T’es drôlement bavarde pour une vieille amie dont je n’ai pas eue de nouvelles depuis des lustres.

-                Tu peux m’héberger quelques jours ?

-                Tu vas me raconter d’abord ?

-                J’en ai plein le cul de servir de punching ball à ce connard de Régis.

-                Je t’avais pourtant prévenue, Régis c’est…Alors ?

-                Ça fait un bout de temps que ça ne va plus entre nous. Hier soir c’était le pompon. On est sorti dans une soirée, il a voulu faire le malin, je l’ai rembarré, et en rentrant il m’a foutu une beigne. Du coup ce matin, comme il cuvait, j’ai préparé un sac, j’ai pris du blé, le carnet de chèque et un minimum de fringues…Et me voilà.

-                Tu veux un café ? il s’est passé quoi à ta soirée exactement ?

-                Ouais, sers-moi une tasse, tu veux ? Bon, hier soir on est sorti chez des potes à lui, ils devaient faire un poker et les femmes devaient se retrouver ensemble, comme si on était des bagnoles de sport dans un parking, tu vois le genre ?

-                Un peu…

-                Bref, on se faisait chier dans un salon à papoter comme on pouvait, et eux se bourraient la tronche au Jack Daniels et faisant tourner les cartes. A un moment il a tellement perdu qu’il m’a proposée dans le pot, tu te rends compte ? il m’a appelée,  je suis venu près de lui et il a voulu remonter ma robe pour leur montrer mon cul. C’était d’un vulgaire, tu ne peux pas savoir ! Du coup, je l’ai envoyé chier et je suis retournée à coté en lui demandant de se préparer à lever le camp. Une heure après on était chez nous, il a explosé et m’a frappé, voilà l’histoire.

-                Et donc ?

-                Donc, quoi ?

-                Tu vas le quitter ?

-                Pas seulement, dans un premier temps je vais dépenser tout son blé, vu qu’on a un compte commun, ensuite je lui fout les avocats au fesses. Tu pourrais m’héberger quelques temps alors ?

-                Bah, bien sur ! pendant ce temps là tu tacheras de me faire retrouver ma libido perdue.

-                C’est quoi cette histoire ?

-                J’ai perdue l’envie de baiser ou de me masturber depuis quinze jours.

-                Oh, tu déconnes !

-                Non, je te jure !

-                Ça t’est arrivé d’un coup ?

-                Oui, un matin, tout connement en me réveillant !

-                Et alors ? tu as consulté un sexologue ou un truc dans ce genre ?

-                Non, rien, pour l’instant je n’ai aucune envie, c’est tout, alors je me dis que ce sont comme des vacances, mais il ne faudrait pas que ça dure trop longtemps !

-                Tu bosses en ce moment ?

-                Non j’ai trois semaines de vacances à prendre.

-                Ok, je t’emmène avec moi en Allemagne,  on va passer une semaine à Berlin, tu vas voir, je vais te remettre le feu au cul !

Aussitôt dit, aussitôt fait. Olivia et Lucie partirent donc pour la capitale teutonne dès le lendemain.

Berlin est une vraie capitale européenne du sexe. Pourquoi ? A vrai dire, Lucie n’en connaît pas les origines. Les allemands ont toujours été de gros vicelards, ça, tout le monde le sait.  On n’y compte plus les bordels, jusque dans les villages, les putes de l’est belles à croquer, l’oktoberfest où l’on peut changer de partenaires au moins une fois dans l’année sans avoir a gérer les crises de larmes dans le couple, et les love parades où il n’est pas rare de voir les participants s’accoupler pendant les défilés dans un mélange homo hétéro qui ne choque absolument plus personne.

Peut être le spectre de la guerre, la division du pays en deux, les horreurs et les atrocités commises par les générations précédentes qu’il faudrait exorciser…

Voilà, les allemands aiment le cul.  Le raffiné, le gros qui tache, le crade et le zoophile. C’est bien simple, si vous voulez du porno crado cherchez en allemand !

C’est par le train que Lucie et Olivia sont arrivées à Berlin. Vieille ville, ville nouvelle, ville jeune, avec dans la tête tous les vieux clichés, et le secret espoir pour Lucie de faire de bonnes rencontres.

Après quelques dizaines de minutes de taxi, elles arrivèrent sur leur point de chute, l’hôtel  A&I Königshof sur Stuttgarter Platz.

Olivia avait un peu briefé son amie à propos de l’hôtel.

-                Cet endroit est situé dans un ancien quartier chaud de la capital, c’est un peu plus calme maintenant, mais quelques années en arrière l’artère était pleine de sex shops, de cinéma pornos et de putes. L’hôtel lui-même a servi de maison close par le passé et a gardé tout son décor caractéristique.

-                Tu en as eu l’idée toute seule de nous emmener ici ?

-                Non, c’est un endroit  que fréquentait Régis avant de me connaître, mais il a continué en cachette jusqu’à ce que je trouve des capotes estampillées de l’hôtel dans ses valises. Après on est venu à deux !

-                Sans blagues ?

-                Si je te le dis ! Bref, nous y voilà, j’aurais du monde à te présenter.

Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : les jeunes exhibes
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Samedi 2 mai 6 02 /05 /Mai 17:09

Je prend le temps de faire une pause pour parler des nouveaux venus dans notre communauté.

Tout d'abord, commençons par
Lafifty. "Lafifty est le blog d'une femme banale de la cinquantaine qui devient escort." Telle est son annonce ! Elle ne fait que débuter, alors l'écriture est encore sobre, retenue. Le parti pris de raconter cette aventure naissante peut la soulager, l'aider, comme une soupape, pour évacuer un trop plein d'émotions ou de pression, alors soutenons-là,

Enfin, voici
Lettres d'aventures, le blog de Bianconeri.  Je laisse le soin à son auteur de se présenter :
Sur mon blog, vous trouverez des histoires "érotiques". Certaines sont quelque peu romantiques, d'autres plus lubriques... cela dépend de mes humeurs du moment. Ici, il n'ya qu'une régle, c'est le charme et la beauté et non la vulgarité des productions pornographiques modernes. Je reviens à ce qu'il y a de plus beau dans un couple, la complicité, le respect et le partage. Vivre sa vie sexuelle et ses fantasmes c'est merveilleux, le faire avec l'être aimé c'est le summum. Je n 'ai nullement la prétention d'être écrivain en herbe ou encore celle d'un maître en matière de plaisir des sens. Je sais juste que l'éciture est pour moi un formidable outil de plaisir. Dans l'éciture j'ai trouvé une certaine liberté. Je voulez vous faire partager ces queqlues textes qui sont issus du fruit de mon imagination fertile. Certain ou certaine d'entre vous auront peut-être même déjà vécu l'une de
ces situations...

Par Lucie - Publié dans : écriture libertine - Communauté : écriture libertine
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Samedi 2 mai 6 02 /05 /Mai 16:58

Wendy la baisa consciencieusement  jusqu’à la faire jouir, jusqu’à ce que Lucie referme ses jambes, tant le plaisir la transperçait telle une lame froide et intense.  Wendy lui écarta doucement les jambes en lui soufflant que ça allait, qu’elle en avait fini avec le « petit chaperon rouge »  et qu’elle voulait s’occuper du nid d’amour.

Lucie se laissa faire en tremblant de volupté, n’ayant qu’une envie, lui rendre la pareil.

Wendy glissa deux doigts entre les lèvres charnues, doucement, lentement. Lucie était trempée, elle ne sentit pratiquement rien et rejeta la tête en arrière.  Wendy allait et venait tranquillement à l’intérieur, caressant les parois intérieures à la recherche du point G.

Lucie sentait la pression augmenter, ses muscles réagir, et un nouvel orgasme arriver comme une vague plus grosse que la précédente, comme un tsunami qu’on voit arriver de loin.

Elle voulu lui retirer les doigts, se pencha et s’aperçut avec surprise que la main entière de Wendy était à l’intérieur.  Elle ne ressentait aucune douleur, bien au contraire. En se concentrant, Lucie devina que Wendy n’avait la main fermée comme un poing, mais plutôt les doigts resserrés comme une sorte de cône, les extrémités jointes. Elle s’aperçut également qu’elle était trempée comme jamais, que du liquide coulait le long de l’avant bras de Wendy.  Elle ne lui retira finalement pas la  main, elle se dit qu’elle se laisserait submerger et l’invita même à lui glisser un doigt dans le cul.

C’est au moment précis où le doigt la pénétra qu’elle jouit fort. Qu’elle tressaillit de plaisir et qu’elle manqua de tomber de la table.

Wendy enleva sa main délicatement et lui lécha les lèvres.

Lucie se sentait engourdie, et sans force, elle s’allongea sur le  canapé lit de la pièce qui servait de chambre et de bureau.

-                 C’est ton premier Fist ?

-                 Oui, répondit Lucie, haletante.

-                 Alors ?

-                 C’était divin ! franchement je n’avais jamais essayé ! Montre-moi tes mains ?

Lucie voulait vérifier les mains de Wendy, elle se disait que ça n’était pas possible, elle devait avoir de petites mains pour ne pas avoir remarqué ce qu’il lui arrivait.

Mais Wendy avait des mains normales, pas petites, ni énormes, à peu près de la même taille que les siennes.

-                 C’est ton truc de fister alors ?

-                 Fister et être fistée, oui.

-                 Et tu n’as jamais eue mal ?

-                 Tu plaisantes ? un vagin est capable de faire passer un bébé entier entre les lèvres alors une main c’est rien du tout ! au contraire, tout repose sur le talent de la fisteuse ou du fisteur pour te faire grimper aux rideaux ! Et bien lubrifié ça passe tout seul !

-                 Putain ! C’est dingue !

-                 Tu veux essayer sur moi ?

-                 Je peux ?

-                 Oui, je te dis, j’adore ça !

Lucie en devenait nerveuse, l’expérience la tentait, mais elle avait peur de faire une connerie.

Wendy s’allongea donc sur le canapé près d’elle et tendit le bras pour attraper un flacon de lubrifiant. « Je suis un peu sèche en ce moment » s’excusa t-elle.

Elle enleva sa robe rapidement et écarta les jambes, exposant son minou à moins de dix centimètre du nez de Lucie.

-                 Pour que ça marche, il va falloir bien lubrifier, ok ? tu vas mettre du gel sur le vagin et à l’intérieur, ensuite tu vas bien en enduire ta main.

-                 Ok !

-                 N’hésite pas sur la quantité. En temps normal, ça ne me pose pas de problèmes, mais en ce moment, comme je te le disais, c’est un peu sec !

Lucie s’empara du  flacon et en versa généreusement sur le sexe de Wendy ainsi qu’à l’intérieur, puis en versa une bonne rasade sur sa paume tendue.

-                 Je suppose que je ne rentre pas tout d’un coup ?

-                 En effet, il faut y aller doucement, tout d’abord bien masser avec deux doigts, puis trois, puis quatre, et enfin le reste.

-                 Comment je fais alors ?

-                 Tu dois mettre tes doigts comme pour former un bec, tu vois ce que je veux dire ?

-                 Ha, ok !

Lucie, un peu fébrile, commença à glisser quelques doigts dans le fourreau tout chaud de Wendy. Cette dernière se mit à se masturber le clitoris huilé.

Au bout de quelques minutes où l’on entendait que le souffle court de Wendy, Lucie engagea le petit doigt, et constata que tout se passait à merveille. La fille aux cheveux rose répondait bien à la stimulation, tandis que Lucie, de sa main libre, se pinçait les tétons.

-                 Putain, c’est bon !

-                 Tu me sens bien, là ?

-                 Oui, c’est parfait !

-                 T’as tout rentré ?

-                 Pas encore, attend …

-                 Vas-y, mets tout !

Lucie obéit et passa le pouce sans forcer. Quand le dernier doigt fut à l’intérieur, plus rien ne l’empêcha de pénétrer plus profondément.

Sa main disparut jusqu’au poignet. Ça lui fit une drôle d’impression, très agréable, c’était chaud, doux et soyeux.

-                 Maintenant tu peux, soit fermer le poing, soit laisser la main en bec de canard, c’est comme tu le sens, d’accord ?

-                 D’accord !

-                 Mets-moi un doigt dans le cul également, avec ça je vais grimper au rideau !

-                 Ouais, je ne vais pas y mettre la main !

-                 Ha mais tu peux, si tu veux ! mais là il faudra un peux plus de temps et de précautions !

-                 Tu pratiques le fist anal ? s’étonna Lucie.

-                 C’est rare, mais oui, sourit Wendy. J’ai une amie qui a de toutes petites mains !

-                 Ça sera sans moi, je n’irais pas plus loin qu’un doigt ou deux !

Lucie senti Wendy se crisper, elle était plus chaude, au bord de l’orgasme, elle se mit à pousser des petits cris et accompagna les mouvements de va et vient de la main de Lucie en soulevant ses fesses du canapé. Lucie ne savait pas si elle venait grâce à sa main ou à cause de sa masturbation de plus en plus rapide. Son clitoris excité convenablement semblait tout raide, comme un tout petit pénis.  C’était un clito de belle taille, pour ce qu’elle pouvait en juger.

Lucie lui repoussa sa main et entreprit de lui lécher le bouton en même temps qu’elle lui explorait les parois vaginales.

Le goût du gel dans sa bouche n’était pas formidable, mais elle percevait comme un arrière goût de sang, une odeur bien excitante. Lucie se glissa un doigt dans le minou et entreprit de se branler de concert avec la ferme intention de jouir une deuxième fois, en même temps que Wendy. La pression augmenta, la chaleur de la pièce aussi, elles eurent un orgasme au même moment, celui de Wendy beaucoup plus fort  que le sien.

 

Dehors, il faisait un temps magnifique, Lucie se dit qu’elle renouvellerait bien l’expérience avec la fille aux cheveux roses.

 

Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : écriture libertine
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Mercredi 29 avril 3 29 /04 /Avr 07:47

Paris est une ville surprenante. Lucie a rêvée de voyager, de partir s’installer à l’étranger plusieurs fois, San Francisco, Los Angeles, Londres, Rome ou Berlin. Elle y a fait quelques petits séjours pour des vacances, mais toujours ses pensées la ramènent à Paris.




Il y a chez le Parisien ou la Parisienne un esprit particulier, ambivalent, un mélange de mauvaise foi et de bonne humeur. La gouaille de la banlieue et la culture de la rive gauche. Mais à bien y réfléchir, c’est peut-être à San Francisco qu’elle s’est sentie le plus à l’aise.


 

Lucie se rappelle de son petit voyage, il y a de cela quelques années. Un stage dans une filiale de son groupe, un séjour de quelques mois au cœur du financial district, un bureau dans le quartier financier de Yerba Buena et un petit appartement sur le Castro, au pied des Twin Peaks, tout à coté de Dolores park.  Elle repense souvent au temps qu’elle y a passé, un monde entre deux rives, à naviguer entre les soirées folles et le tailleur de rigueur dans les bureaux climatisés de la transamerica pyramid.

Il y a comme une certaine frénésie sexuelle dans cette ville aux multiples visages.  Comme un léger parfum d’interdit qui flotte dans l’air du large dans le quartier de Mission ou les résidences de Noe Valley. Forcément, tout le monde a lu ou vu une foule d’articles ou de documentaires sur les soirées LGBT de la ville, l’esprit d’ouverture au sens large du terme.

Lucie n’y a pas échappé.

C’est en voulant y goutter qu’elle s’est inscrite sur le site de petites annonces de Craigslist. « Française cherche homme ou femme, pour sortie et plus, photo souhaitée ».

Une simple annonce directe, comme à son habitude. Elle n’avait aucune idée précise de ce qu’elle recherchait, mais elle se disait qu’elle aurait peut-être de la chance, qu’elle ferait une rencontre qui la changerait un peu de la population nocturne parisienne classique.

C’est une certaine Wendy qui lui répondit la première. Elle se décrivait comme bisexuelle tendance « fem », jolie, et curieuse. Lucie la rencontra donc un matin dans un dinner de North Beach. Wendy venait de finir quelques courses dans un safeway, tandis que Lucie se levait à peine.




Ça n’était pas vraiment dans les habitudes de Lucie de faire des rencontres le samedi matin, mais la perspective d’un petit déjeuner chez Joanie’s avec une jolie inconnue la faisait saliver.

Wendy habitait un petit appartement non loin du city light bookstore. Pas très grande, mince, un look à la croisée des chemins entre la période rock’n’roll 50’s et la période punk hardcore, elle arborait une magnifique chevelure rose à frange et un grand tatouage « peau de léopard » qui lui prenait toute l’épaule gauche. Wendy était effectivement très curieuse, l’annonce de Lucie lui avait   tappé dans l’œil. Elle voulait rencontrer la française, se rendre compte par elle-même si celle dont tous les magazines de mode faisaient l’éloge était à la hauteur de sa réputation.

Wendy était arrivé un peu en retard, très peu, Lucie en avait profité pour se remplir de l’atmosphère du lieu, se disant que peut-être le dinner avait connu les élucubrations de Kerouac, Ginsberg ou Burroughs. "Contre la ruine du monde, il n'y a qu'une défense: l'Art et la Création"

Lucie avait la sensation d’appartenir pour moitié à cette société qui ruinait le monde de manière inexorable, par son coté assumé de fourmi travailleuse, tandis qu’une autre partie d’elle-même s’y opposait de manière systématique, la belle et la bête.

Lucie reconnu tout de suite Wendy à sa coupe de cheveux identique à la photo de Craigslist. Elle se leva pour l’accueillir et l’inviter à s’installer près d’elle. Wendy était vêtue d’une robe très pin-up « Polka Dot », un fourreau super près du corps, rose à poids blancs  par-dessus une paire de résille chaussées de talons hauts. Une vrai icône 50’s… avec des cheveux roses. Elle semblait comme une friandise, comme une sucette géante qui n’attendait qu’à être déballée. Elles discutèrent un long moment de Paris, de San Francisco, du concept de la « fem » en opposition à la « Butch », que Wendy appréciait plutôt la « fem », c'est-à-dire la lesbienne « femme » avec ses robes, ses maquillages, ses cotés filles hétéros, poule pour mecs plutôt que la « butch », la garçon manquée fan de motos, de baston et de bière aux cheveux courts et aux idées basses.  Lucie lui répondait qu’elle était plutôt bisexuelle, qu’elle aimait tout autant une bonne queue, qu’une belle paire de seins dans son lit et qu’elle aussi savait apprécier une jolie fille.

 

En fin de matinée, après avoir bu une bonne quantité de cafés, Wendy invita Lucie à l’accompagner dans son appartement, pas très loin.

Dehors le soleil chauffait le boulevard et éblouit les deux filles, trop longtemps restées dans l’ombre du Joanie’s.

Les rues semblaient quasiment vides, comme une petite ville de province. Comme les trottoirs du boulevard saint Martin près de Jaurès, le matin. Wendy lui prit la main, Lucie laissa faire. Il était clair que Wendy avait prit possession de la française. Lucie savait très bien ce qu’elles allaient faire dans les vingt prochaines minutes.

L’appartement de Wendy se situait au dessus d’un salon de massage Thaï. « Rien à voir avec un quelconque salon de prostitution déguisé » lui dit-elle. Juste de vrais massages plutôt agréables, d’ailleurs.

Wendy vivait dans un deux pièces qu’elle louait horriblement cher. L’appartement n’était vraiment pas grand, mais il se situait dans un immeuble propre, bien entretenu et ravalé de neuf. La rue était très touristique, ceci expliquant cela. Elle posa son sac près de la table de sa minuscule cuisine et invita Lucie à se mettre à l’aise. En un instant, Wendy se colla contre la bouche de Lucie et s’affaira à remonter sa robe légère, tandis que Lucie tentait désespérément de lui défaire la fermeture éclaire de la robe, dans le dos.

Wendy poussa un « Hmm ! » de plaisir lorsqu’elle s’aperçut que Lucie ne portait pas de culotte et lui demanda de s’asseoir sur le bord de la table tandis qu’elle s’agenouillait entre ses cuisses.

Lucie senti immédiatement le souffle court et chaud de Wendy sur son sexe humide et renversa la tête en arrière.

Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : écriture libertine
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 28 avril 2 28 /04 /Avr 08:39

-                Tu as faim ?

-                Je boufferais un lion !

-                Super ! Attends…

Rodrigue se leva  et alla chercher le sac qu’il avait rempli chez le petit épicier du haut du boulevard.

Il a avait une poignée de cerises, des bananes, de la mousse au chocolat, et une bombe de chantilly.

-                Putain ! tu avais dans l’idée de jouer avec la bouffe ?

-                Tu n’aimes pas ? si tu veux on peux juste manger tranquillement, mais ça serait dommage ! et ne me dit pas que tu ne l’as jamais fait, hein !

Lucie pouffa de rire, surprise par l’inventivité du jeune homme.

-                je dois t’avouer que ça faisait longtemps que je n’avais pas jouée avec de la chantilly ! Mais ça m’amuse beaucoup ! dit elle d’un œil gourmand.

-                Tu veux commencer avec quoi ?

-                Chocolat.

Rodrigue prit le pot de crème, une grosse boite de Danette familiale, et en enduisit doucement les seins de Lucie.

La crème était froide, les tétons se durcirent à son contact.

Il prit les seins un par un et les lécha consciencieusement. Lucie trouvait ça formidable. A son tour, elle s’occupa des tétons de Rodrigue. Puis, elle descendit un peu plus bas et en répandit sur sa queue maintenant molle. Elle adorait sentir une queue au repos dans sa bouche, elle trouvait que c’était vachement plus doux qu’un sexe  en érection. Elle pouvait le sentir palpiter, se gonfler de sang et durcir lentement. Comme un animal vivant. L’érection ne prit que quelques minutes, Lucie avait du chocolat autour des lèvres, Rodrigue trouvait cela terriblement sexy.

Il allongea Lucie sur le ventre et lui souleva les fesses. Lucie avait maintenant le cul bien tendu, les fesses bien écartées, Rodrigue ne pouvait rien manquer de son petit trou.

Il enduisit le sillon, du haut des fesses jusqu’à la base du vagin, de chocolat et se mit à lécher de bas en haut. Ce faisant, il glissa un doigt dans le cul de Lucie, puis deux. Il lui malaxa l’entrée, la pétrit, et lui glissa une cerise à l’intérieur sans que Lucie ne proteste. Lentement elle l’expulsa et Rodrigue la cueillit directement dans la bouche.

Il recommencèrent l’opération plusieurs fois cependant que Lucie, discrètement, se touchait le clitoris. C’était un fait, elle était de nouveau trempée. A son tour, elle demanda à Rodrigue de se mettre dans la même position, les jambes légèrement écartées.

Elle l’enduisit à l’identique, du haut des fesses jusqu’à la base des couilles. Pas spécialement scatophage, elle se dispensa de lui fourrer le cul de cerises, mais lui dispensa bien volontiers un massage anal en le branlant par devant.

Lécher un cul, Lucie savait faire, mieux, elle adorait. Elle s’appliqua donc plusieurs minutes alternant l’analingus  et le léchage des bourses à priori encore pleines. Elle le sentit gémir à nouveau.

 

Il y avait du chocolat plein les draps, de la salive et des taches de cyprines.  Cela n’avait plus beaucoup d’importance.

Rodrigue retourna Lucie et le chevaucha dans la position du 69. Lucie continua de lécher son cul tandis qu’il écartait ses jambes pour faire glisser une banane pelée dans son minou. L’exercice était délicat, il ne voulait pas la casser à l’intérieur. Lucie était suffisamment lubrifiée pour que le fruit la pénètre. Rodrigue joua quelques instants avec avant de la retirer et en proposa une bouchée à Lucie qui accepta volontiers. Toutes les bananes y passèrent, tantôt nature, tantôt trempées dans le reste de chocolat.

Finalement Lucie reprit la position de la levrette, Rodrigue enfonça le diffuseur de la bouteille de chantilly dans le petit trou et poussa sur l’opercule qui libéra une bonne quantité de crème dans les fesses. Il en mit également une dose sur sa queue que Lucie dévora rapidement, puis il la sodomisa lentement.

Son sexe tout entier disparu dans l’antre chaud et crémeux,  Lucie gémissait de plaisir, sans retenue, la tête en arrière et les yeux révulsés.

Elle sentait son sexe chaud dans son cul ouvert, elle jouait avec le muscle de son sphincter, serrait puis relâchait. Il ne tarda pas à jouir à l’intérieur, dans un spasme libérateur, une brève décharge bouillante, un jet de sperme épais.

Lucie décula, et s’écroula à plat ventre.

Rodrigue s’affaissa près d’elle, la tête engourdie de milles étoiles.

Il faisait chaud, ils étaient trempés de sueurs. Près d’elle, Rodrigue avait de la chantilly tout autour du sexe et sur une partie de son ventre. Lucie sentait ses fesses poisseuses, elle se sentait enduite de crème, c’était presque gênant.

-                Tu fais ça avec toutes tes maîtresses ?

-                Pas toutes, certaines n’aiment pas, mais souvent.

-                C’était très bon, tu m’as faites grimper aux rideaux !

-                Je suis content que ça t’ai plut. On recommence quand tu veux !

-                Allons prendre une douche !

Ils se levèrent ensemble et se dirigèrent vers la salle de bain. Lucie sentit ce qu’elle détestait, le sperme lui sortait du cul et coulait le long de la jambe. Un mélange liquide de chantilly, de sperme et de merde. Rien de joyeux « après », mais terriblement excitant « pendant ». Elle dut dévisser la pomme de douche et s’enfiler le tuyau délicatement entre les fesses pour y laisser couler un peu d’eau tiède. Elle se dit que finalement le lavement elle aurait du le faire avant, Rodrigue ne fit pas mine de regarder, Lucie l’en remercia silencieusement.

 

Ils quittèrent la chambre vers une heure du matin. Propres et recoiffés. Le type à l’accueil, qui ne se doutait pas de ce qui l’attendait sur le lit, leur sourit poliment tandis qu’ils rendaient la clé. Lucie se jura de ne jamais y retourner.

 


Lucie appela finalement un taxi sur le parvis de la gare et rentra sagement en repensant à tout ce que l’on pouvait faire avec la nourriture. Elle se rappela aussi  du « on ne joue pas avec la nourriture » de sa mère, et se promit de jouer avec tout ce qu’elle pourrait.

Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : les jeunes exhibes
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires

Profil

  • Lucie
  • Le blog de Lucie
  • Femme
  • Lisez mes histoires

babaoo

would that work  ?



 
BabaOo.com

Paperblog
http://www.wikio.fr

Calendrier

Novembre 2024
L M M J V S D
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30  
<< < > >>

Syndication

  • Flux RSS des articles
 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus