Présentation

Bon, j'ai enfin commencé à parler de moi, et de ma vie. Il y a des passages romancés, des inexactitudes, mais c'est voulu, je ne veux pas qu'on me reconnaisse, qu'on sache qui je suis.  Je ne veux pas qu'on en parle sur mon lieu de travail, même si bien peu de mes collègues se font encore des idées sur ma sexualité.
Donc, les lieux, les prénoms sont différents, camouflés, transformés.
Certains disent de moi que je suis une vrai salope, d'autres que je suis une fille extra. Franchement, ça ne m'importe pas beaucoup, je revendique juste ma condition de libertine, ma liberté complète, sexuelle et sociale. Je vis à contre courant, je ne suis pas dans la norme, mais cette manière de vivre m'a enseignée la tolérance.
Laissez moi vos impressions, vos remarques, vos fantasmes. Si vous écrivez aussi, laissez moi le lien vers votre blog, je le parcourerai avec plaisir.

Enjoy - Lucie


PS : J'oubliai ! les vignettes sont clickables...

Mardi 28 avril 2 28 /04 /Avr 08:13

Juste un mot aujourd'hui, un simple mot utilisé régulièrement  dans le langage courant par des milliers de types ou de filles qui n'ont pas la moindre idée du sens premier du mot "Foutre" Pour le commun, foutre veut dire "faire" dans une forme vulgaire.

en réalité, le mot vient du latin  futuere (« baiser (une femme) », « copuler »). c'est d'autant plus lumineux quand on utilise une expression comme "foutre le bordel" et on en avait une vague idée quand on dit "va te faire foutre"

Elle foutit saintement avec ce saint homme pendant deux ans et le mit au tombeau. Cependant, il la dota … (Restif de la Bretonne Nicolas l’anti-Justine ou les délices de l’amour)

quelques dérivés dans le sens de "faire l'amour"
foutimacer ; foutiner ; foutrailler ; foutrasser ; foutriller

D'autres dérivés :
contrefoutre ; foutage  ;foutaise ; foutant ; foutée ; fouterie ;  fouteur ; foutinette ; foutographe ; foutoir ; foutologie ; Foutral ;  foutraque ; foutreau ; foutrement ; foutriquet ; foutu ;  jean-foutre ; jean-foutrerie ; je-m’en-foutisme ; je-m’en-foutiste ; refoutre 

Expressions :
aller se faire foutre ; être bien foutu ; être mal foutu ; foutre en l’air ; foutre la paix ; foutre le camp ;  foutre le feu ; foutre le tour ; avoir rien à foutre, n’en avoir rien à foutre ; ne pas en foutre une rame ; rien à foutre ; s’en foutre, s’en foutre comme de l’an quarante ; va te faire foutre 

Foutre désigne également le sperme : répandre son foutre : éjaculer.



Bonne journée à vous !
Par Lucie - Publié dans : dictionnaire du sexe - Communauté : Histoire érotique
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Lundi 27 avril 1 27 /04 /Avr 09:11

Rodrigue est un jeune homme de vingt-deux ans. Il est vachement beau, tout doux, câlin et joueur. Celui là, Lucie l’a dégoté au cours d’un vernissage dans une petite galerie  du boulevard de Strasbourg, un petit coin comme un couloir aux murs blanc, un lieu où l’on s’attendrait presque à ne trouver qu’un chiotte au fond de la pièce, comme les toilettes de supermarchés. Lucie avait dégottée l’invitation par hasard sur le net, une expo d’un artiste néopop, un plagiat de Warhol sans grand intérêt, mais il y avait de l’alcool et toujours du monde dans ce genre d’évènement.

Rodrigue n’était pas l’artiste, juste un ami d’un ami, lui aussi invité un  peu par hasard. Lucie l’avait remarqué à sa manière de regarder les tableaux exposés comme on regarde des curiosités fécales.  C’était nul, c’est vrai, mais Lucie n’en disait rien, elle s’en foutait, le punch était bon.  Elle allait partir quand Rodrigue s’approcha d’elle.

-                Salut, c’n’est pas terrible, n’est ce  pas ?

-                C’est le moins qu’on puisse dire !

-                Vous êtes juste venue pour picoler ?

-                En quelque sorte, et vous, vous êtes juste venu pour critiquer ?

-                Non, je n’avais rien d’autre à faire.

Il était plutôt franc, mais pas agressif, juste gentil et simple. Et puis il souriait facilement, pas comme les autres, les potentiels clients guindés qui couraient les vernissages comme les pauvres vont au tiercé.

Il l’invita à prendre un verre, plus loin.  Il était en école de vétérinaire à Maison Alfort, un peu fauché, il avait fait des études scientifiques  et s’était un temps destiné à faire médecine, mais il avait également développé un sens artistique pointu, avec une forte passion pour l’art de l’après guerre, et la littérature nihiliste.

Au fond, il aimait les gens, mais se foutait bien d’une quelconque reconnaissance.

Lucie n’avait encore jamais fait l’amour avec un type de dix ans de moins qu’elle. Elle pensa que quand elle avait son age, ce type devait traîner ses fonds de culottes en sixième et cette idée de l’entraîner au pieu l’excita quand elle senti une boule de feu dans le bas de son ventre.

 

-                écoute, ça te dirait de prolonger la soirée dans un coin plus tranquille ?

-                Genre, chez toi ?

-                Genre j’emmène rarement quelqu’un chez moi, mais il y a plein d’hôtels ici, si ça te branche, bien sûr !

-                C’est au-delà de mon budget !

-                Pas du mien, profite bien, c’est « happy hour », là !

-                Super, ok ! on prend un truc à bouffer, non ? j’ai toujours faim dans ces moments là.

-                Allons à l’Holiday Inn, c’est propre et spacieux.

Sur le chemin, Rodrigue s’arrêta dans une petite épicerie de quartier encore ouverte, et en ressorti avec un sac de provisions.

A l’hôtel, après avoir réglé d’avance, Lucie lui caressa le sexe dans l’ascenseur. Rodrigue rougit mais se laissa faire, il ne pouvait pas faire grand chose avec une seule main libre, mais la laissa courir le long de la jambe de Lucie, jusqu’en haut de la cuisse.

-                Bon dieu ! tu ne portes pas de culotte ?

-                Jamais, c’est un principe !

-                C’est la première fois que je tombe sur une fille qui ne porte rien sous sa robe !

-                J’ai quand même des bas et un porte-jarretelles !

-                C’est pas la même chose ! Bon, en tout cas ça me fait sévèrement bander !

-                Je vois ça.

Dans la chambre, Lucie pensait que Rodrigue se serait jeté sur elle, mais elle se trompait.

-                Tu ne veux pas qu’on passe au peu direct ?

-                Puisque je t’ai pour mois tout seul ce soir, laisse moi prendre mon temps, d’accord ?

-                Tu veux jouer ?

-                C’est pas un jeu Lucie, l’amour et le sexe sont deux plaisirs sérieux, comme le théâtre, comme la danse. Ne dit plus rien et laisse toi faire.

Rodrigue lui prit les mains et ouvrit ses bras pour l’admirer. Il resta dans la même position pendant quelques seconde puis passa derrière. Sans se  coller à elle, il lui caressa les hanches et lui enleva sa veste. Puis, il lui caressa les fesses au travers du tissu de la robe et remonta devant jusqu’aux seins qu’il prit dans ses mains comme pour les peser.

-                Ça ne te dérange pas de rester un peu debout j’espère ?

-                Non, c’est bon.

-                Je vais éteindre la lumière pour ne  pas que tes yeux se promènent dans la pièce, je vais faire le noir absolu et tu va te concentrer sur ton corps et le mien, d’accord ?

-                D’accord.

Rodrigue éteint la lumière et Lucie l’entendit se déshabiller dans le noir, tout proche.

-                Je me déshabille aussi ?

-                Non, non ! laisse toi faire.

Rodrigue revint près d’elle, dans son dos, elle senti le bout de son gland durci contre le tissus, le long de la raie de ses fesses. Puis, il descendit lentement, et à genoux, souleva la robe pour embrasser doucement le haut des cuisses. Elle senti un doigt venir contre sa vulve toute chaude, et un frisson la parcouru. Il ne le rentra pas mais lui impulsa un mouvement d’avant en arrière, comme une caresse sur son bouton, à l’entrée de ses lèvres trempées. Il lui écarta les jambes et pointa sa langue à l’entrée de son cul qu’il lécha délicatement tandis que son doigt courait toujours contre l’entrée de son minou.

Le mouvement se fit plus rythmé, et Lucie ne put s’empêcher de jouir, dans le noir, complice de son jeu.

Rodrigue se releva devant elle et d’une pression des mains sur ses épaules, lui fit comprendre qu’il voulait qu’elle se mette à genoux.

Il s’agenouilla en face d’elle et l’embrassa sur les joues, les yeux et les lèvres en lui pinçant les tétons durcis. Pas trop fort, juste ce qu’il fallait pour les faire bander. Ne pouvant y résister, Lucie lui prit la queue dans une main, les couilles dans l’autre, et se mit à le branler aussi doucement qu’il l’avait fait lui-même. Rodrigue se releva et lui présenta le membre qu’elle avala sans retenue.

-                Ne me branle pas en suçant, n’utilise que ta langue, si tu ne sais pas quoi faire de tes mains, je préfère que tu te caresses toi-même.

Lucie ne se fit pas prier et se caressa en lui baisant la queue. Il était dur, long et d’épaisseur agréable. Elle sentit couler le liquide pré éjaculatoire dans sa bouche, une petite quantité légèrement acide qui annonçait la venue prochaine d’un autre genre de liquide plus épais et plus abondant.



Terriblement excitée par ses manœuvres aveugles, elle le trouvait absolument divin, et voulu tout avaler. Elle avait une envie furieuse qu’il vienne dans sa bouche, elle voulait l’avoir en bouche, et le garder un peu avant de l’avaler, comme on garde toujours un peu la glace à la fraise avant de la gober. Elle voulait s’en faire exploser le palais de plaisir.

Rodrigue se mit à respirer plus fort, plus vite, Lucie le suça plus fort, plus vite.

Le sperme vint d’un coup, brutalement et manqua presque de l’étouffer. Lucie n’eu pas le temps de l’apprécier que le liquide était déjà au fond de son estomac.

-                Oh putain que c’était bon !

Lucie ne trouva pas les mots et se contenta de s’asseoir au bord du lit pendant que Rodrigue alluma une petite lampe de chevet à la faible lumière. Ils s’allongèrent sans un mot quelques instant.

Par Lucie - Publié dans : Lucie - Communauté : écriture libertine
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Samedi 25 avril 6 25 /04 /Avr 08:45

J'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé de communauté d'écrivains et d'écrivaines qui me convienne sur OB.
Je cherchais à rejoindre un groupe d'auteurs qui publient leurs romans, des histoires développées, des amateurs de la littérature libertine du XVIIIème, mais aussi des amateurs de Sacher Masoch ou de Charles Bosersachs, des écrivains prêts à explorer leurs âmes noires, à coucher sur papier ou sur Blog leurs fantasmes les plus fous ou leurs expériences les plus dingues.
Moi, j'ai des fantasmes que j'assume et une sexualité libérée qui déconcerte les mâles les plus machos. ça les emmerde souvent que je prenne le dessus, que je décide et que je guide. ça les agace de se faire jeter, utiliser; Certains se retrouvent dans la peau des filles qu'ils manipulent.
Alors voilà, je me raconte dans cette communauté, sans honte, sans pudeur et je souhaite qu'elle grossisse, qu'elle puisse rassembler le plus d'amateurs possible.

Actuellement, notre communeauté se compose du blog de Katelle qui se raconte au travers de textes courts illustré de ses trop rares photos !

Croissant et chocolatine, un tout nouveau blog qui promet énormément, j'ai adoré son premier texte.

Zone rouge, un blog qui ne publie pas ses textes complets, qui laisse deviner, fantasmer, un univers très chaud, très érotique.

Bon week-end à toutes et à tous.

Lucie

Par Lucie - Publié dans : écriture libertine - Communauté : écriture libertine
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Vendredi 24 avril 5 24 /04 /Avr 15:20

Quand on écrit, on s'intéresse aux mots, aux expressions, aux synonymes et, de manière générale, à la richesse de la langue française.

Voici trois verbes que j'aime beaucoup pour leur puissance évocatrice, mais aussi par leur coté désuet :

déculer /de.ky.le/ 1er groupe (conjugaison) intransitif

(Vulgaire) (érotisme) Se retirer d’un coït anal actif.

enconner intransitif 1er groupe (conjugaison)

(Vieilli) Débuter l’acte sexuel en pénétrant le con (le sexe) d’une femme.

Ma sœur, étends-toi sur ce lit, que Brise-Barbe t’enconne. — Sade, La Nouvelle Justine, Chapitre III

déconner intransitif 1er groupe (conjugaison)

(Vieilli) Se retirer du con (du sexe) d’une femme, une fois l’acte sexuel accompli.

Sylvestre, furieux, déconne ; il fait saisir Justine par ses deux filles de garde […] — Sade, La Nouvelle Justine, Chapitre X

J'avoue que si le mot "con" désigne mon minou, ma chatte, mon abricot, je ne l'utilise jamais. Ce mot fut certainement usuel par le passé, mais quand on dit de quelqu'un "qu'il a vraiment une tête de con" avouez que brusquement l'expression prend une toute autre saveur, non ?


 


Par Lucie - Publié dans : dictionnaire du sexe - Communauté : Histoire érotique
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Vendredi 24 avril 5 24 /04 /Avr 08:27

Ouais, c'est dingue ! J'ai tout plein de visites, mais un seul commentaire (sympa au demeurant) alors je me demande : dites, vous venez pour lire ou pour matter les photos ? vous êtes plutot fille ou garçon ? bi, homo ou hétéro ? jeune ou vieux ? prince ou princesse ?
Bon, c'est peut-être de ma faute, je poste mes histoire sans chercher à dialoguer avec vous...

Au fait ! Pierre existe vraiment, je l'ai rencontré à nouveau quelques temps plus tard (mais juré, je ne l'ai plus rammené chez moi) je ne vous donnerais pas son numéro de téléphone, ça ne vous rendrait pas service les filles.

XOXO !

Par Lucie - Communauté : les jeunes exhibes
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